Alors qu'il s'est présenté à dos de cheval pour entamer la deuxième partie du lancement de sa tournée à Salt Lake City, le rappeur portoricain Bad Bunny a été épinglé par la PETA. L'association qui lutte en faveur des droits des animaux lui reproche d'avoir utilisé l'animal comme un accessoire, et d'avoir ainsi mis en danger ses fans, l'équidé... et lui-même.
Les sons bruyants, les lumières clignotantes et les chevaux ne font pas bon ménage. C’est, en substance, le message qu’a tenté d’envoyer la PETA, l’association de défense des droits des animaux, au rappeur Bad Bunny, explique TMZ. Elle reproche à ce dernier de s’être présenté à dos d’équidé mercredi 21 février, en marge de la deuxième partie de son concert, lequel marquait le coup d’envoi de sa tournée intitulée «Most Wanted» à Salt Lake City (Utah, États-Unis).
#Badbunny enters on a horse! #mostwantedtour2024
(Via: tiktok/aylinavitia) pic.twitter.com/5A4E5SXlNw— MuchMusic (@Much) February 22, 2024
Pour la peta, le cheval n'a pas à être «un accessoire»
Vêtu d’un camaïeu de jean bleu denim et d’une cagoule camel, l’artiste portoricain juché sur un cheval lusitanien à la robe baie s’est ainsi dirigé vers la scène sous les cris de ses fans et les lumières puissantes des projecteurs. «Il est cruel et irresponsable d'utiliser un cheval comme accessoire dans le cadre d'une visite guidée. Le cheval, les fans ou vous-même auriez pu être blessés», a abondé la PETA en republiant une vidéo de la scène sur son compte TikTok.
Ce n’est pas la première fois que l’association qui lutte en faveur d’un traitement éthique des animaux s’attaque à des artistes pour la même raison. En avril 2023 par exemple, l’auteur-compositeur-interprète américain Cee Lo Green entendait marquer les esprits en débarquant à dos de cheval pour son anniversaire. Mais tout ne s’était pas passé comme prévu : visiblement nerveux, le cheval avait éjecté son cavalier qui était tombé sur le dos.