Gilles Lellouche, Édouard Baer, Jonathan Cohen, Pio Marmaï et Didier Flamand sont à l'affiche de «Daaaaaali», le nouveau film de Quentin Dupieux. Une comédie résolument loufoque à découvrir ce mercredi au cinéma.
A tous ceux qui pensent découvrir un biopic sur Salvador Dali en se rendant ce mercredi 7 février au cinéma voir «Daaaaaali !», passent leur chemin. Le nouveau film du très prolifique Quentin Dupieux ne raconte absolument pas l’histoire vraie et chronologique du célèbre peintre espagnol, mais plutôt une fable loufoque à l'image de son créateur. Rien de bien étonnant pour ce réalisateur passé maître de l’absurde qui semble fuir tous les projets un peu trop conventionnels.
Dans les notes de production, le cinéaste explique : «J’aime presque plus Dali l’homme, le génie de la communication que Dali l’artiste. J’aime la manière dont il a constamment cherché à échapper à son image en jouant avec elle. L’hommage du film, c’est ça. Un non-film sur Dali pour un type qui n’aurait jamais voulu qu’on le mette dans une boîte».
Autour d'Anaïs Demoustier, cinq comédiens au lieu d'un
Pour réaliser cet hommage, Quentin Dupieux qui avoue «être entré en connexion avec la conscience cosmique de Salvador Dali», a fait appel non pas à un, mais à cinq comédiens pour se glisser dans la peau de l’artiste surréaliste catalan. Gilles Lellouche, Édouard Baer, Jonathan Cohen, Pio Marmaï et Didier Flamand apparaissent donc à tour de rôle dans le costume de cet homme définitivement décalé et inclassable, que cherche à interviewer à tout prix une jeune journaliste, incarnée par Anaïs Demoustier.
Les histoires s’entremêlent, les répliques absurdes fusent et la magie semble opérer autour de cette nouvelle œuvre de Mr. Oizo - la treizième - qui pourrait connaître le même succès que «Yannick», son précédent long-métrage. Celui-ci sorti en août dernier a attiré plus de 450.000 spectateurs en salles, et a valu à l’acteur Raphaël Quenard une nomination à la prochaine cérémonie des César le 23 février prochain.
Pour Quentin Dupieux, le plus important reste ailleurs, comme il l’a expliqué à l’AFP en septembre dernier à la Mostra de Venise. «Mon seul et unique but, c'est de vous divertir et de vous faire marrer intelligemment, dans des recoins un peu spéciaux et nouveaux», a-t-il affirmé.