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Mort de Françoise Hardy : éternelle «french icon» de la musique, mais aussi de la mode

Idole des sixties aux antipodes des yéyés de l'époque, la chanteuse Françoise Hardy a su imposer son style mélancolique et sa discrétion. [AFP]

La chanteuse Françoise Hardy s'est éteinte ce mardi 11 juin à l'âge de 80 ans. Symbole de toute une époque, elle restera pour tous une icône de la musique mais aussi du chic à la française, en France et dans le monde, où son style continue d’inspirer.

Autrice, compositrice et interprète connue pour ses ballades sentimentales mélancoliques, Françoise Hardy, a rendu son dernier souffle ce mardi 11 juin. Idole des sixties, elle était aussi la représentante aussi d'un look à la française adulé par-delà les frontières et les époques.

Celle qui fait partie des chanteuses les plus vendues de l'histoire de France, est en effet à la fois considérée comme une figure emblématique et influente de la pop, mais aussi de la mode française.

Une icône parisienne adorée dans le Swinging London des années 1960 ou le Manhattan de Warhol, très courtisée par les rockers, qui de Bob Dylan à David Bowie, sont tous tombés sous le charme de sa voix douce et de sa personnalité réservée et mystérieuse. Jusqu'à représenter rien de moins que «la femme idéale» pour Mick Jagger.  

Un attrait dont elle n'a pas forcément eu conscience, elle qui s'est d'ailleurs toujours considérée comme «pas jolie». Sa silhouette longiligne lui a ainsi valu d'être surnommée «l'endive du twist» par l'animateur de radio Philippe Bouvard...

«Le mot 'icône' est parfois utilisé à propos de moi. Je ne le reconnais pas. C'est comme si vous parliez de quelqu'un d'autre», a-t-elle un jour confié à un journaliste du Daily Mail… Pourtant la chanteuse emblématique de la génération yéyé a inspiré des créateurs de renom tout au long de sa carrière et bien au-delà, mais aussi toutes les fashionistas de la planète pour qui elle a incarné mieux que personne le chic à la française.

Elle était et reste une muse, avec un style singulier, à l'opposé des femmes de son époque. Sa beauté a irradié sans effort, une beauté androgyne singulière dans une société où la femme glamour se devait d’être ultra-féminine à l’instar d’une Brigitte Bardot.

A l’avant-garde du look effortless si apprécié aujourd’hui, elle a littéralement inventé le look garçonne à la française.

Au début de sa carrière musicale, entre robes droites et cols claudine, sa garde-robe était très inspirée yéyé.

En 1962, Françoise Hardy rencontrait le photographe de mode et futur petit ami Jean-Marie Périer, devenant la muse de créateurs tels que Paco Rabanne, dont elle a porté les tenues futuristes.

A l’époque de son rôle dans le film «Grand Prix» en 1963, on pouvait la voir, portant des cols roulés noirs, des trenchs en gabardine... Un style sobre et chic et une frange qui continuent de faire de nombreuses émules.

 

Françoise Hardy a aussi été férue des mini-jupes, qu’elle a souvent portées avec des cols roulés et des cuissardes.

 

Adepte avant l'heure du «no make-up», qui fait fureur aujourd'hui.

Elle a régulièrement arboré des créations d'Yves Saint-Laurent et d'André Courrèges.

 

A la fin des années 1960, son look s'est fait plus masculin et décontracté, avec des pantalons courts, des vestes, des pulls ajustés.

 

La veste en cuir était - et reste - un must-have dans sa garde-robe.

Dans les années 1970, le look s'était fait définitivement plus rock.

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