Dans une interview avec le site américain GQ, Michael Cera est revenu sur la manière dont il obtenu son rôle dans «Barbie», se retrouvant obligé d’envoyer un courriel à la réalisatrice Greta Gerwig après un quiproquos avec son manager.
Le carton de l’été au cinéma aurait pu se faire sans lui. Dans «Barbie», Michael Cera incarne le personnage d’Allan de manière hilarante. Un rôle qu’il a bien failli ne jamais interpréter s’il n’avait pas pris contact personnellement avec la réalisatrice, Greta Gerwig après une incompréhension entre lui et son manager. Dans un entretien vidéo avec le site américain de GQ, l’acteur de 35 ans est revenu sur la façon dont il a pu passer le casting à la dernière minute en vidéoconférence.
«Ça a été un casting de dernière minute. Mon manager a reçu un appel à propos de mes disponibilités pour le rôle, et il m’a appelé et m’a dit : ‘J’ai eu un appel à propos de ce film, Barbie. Greta Gerwig est à la réalisation, et le tournage se passe à Londres pour quatre mois. Et je leur ai dit que tu ne serais probablement pas intéressé car tu ne souhaites probablement pas aller à Londres’», commence-t-il. «J’ai dit : ‘Quoi ? Rappel immédiatement’. Mon manager ne m’a pas coûté le rôle, mais il m’a dit : ‘J’ai calmé leurs espérances en leur disant que tu ne voudrais pas le faire’. Et je lui ai dit : ‘Pourquoi je ne voudrais pas faire ça ? Je dois en être’», poursuit l’acteur.
Un casting via zoom
Michael Cera explique avoir réussi à obtenir l’adresse mail de Greta Gerwig grâce à un ami commun, et qu’il a pu lui demander personnellement si elle avait toujours un rôle à lui confier. «Elle m’a dit : ‘Appelons-nous sur Zoom maintenant. Voilà un lien, je serai disponible pendant une heure’. Donc elle était là à attendre que je clique sur le lien Zoom. Nous avons pu discuter, et tout est allé très vite après cela», raconte celui qui incarne le personnage d’Allan, une poupée de Mattel dont la production a été rapidement arrêtée par la société.
«Allan est une figure triste. C’est une personne qui n’a pas vraiment de place dans le monde. La poupée ne se vendait pas. Le monde n’avait apparemment pas besoin que Ken ait des amis. Tout va bien pour Barbie, avec d’autres comme elles. Mais il y a Ken, et il n’y a aucun besoin d’aller plus loin dans cette direction. Donc Allan a rapidement été mis de côté», s’amuse Michael Cera.