Alors que son album culte «Get Rich or Die Tryin'» fête ses 20 ans, 50 Cent lance son ultime tournée mondiale. Le rappeur qui vient de se produire au Portugal, va ensuite se consacrer à ses autres activités.
C’est une page qui se tourne pour les fans de rap. 50 Cent qui fêtera ses 48 ans ce jeudi 8 juillet, fait ses adieux à la scène en tant que rappeur. «Je ne pourrai plus le faire comme ça», a avoué le rappeur lors d’un entretien avec l’AFP. L’artiste a décidé de lancer sa dernière tournée mondiale, avant de se consacrer à d'autres activités.
Portugal was a vibe, you had to be there to understand https://t.co/jnbpt4Vpb3 pic.twitter.com/8C7VSnSRyr
— 50cent (@50cent) July 2, 2023
«Mes activités de producteur de films et shows TV ne me le permettent plus», a précisé 50 Cent. Diffusée depuis 2014, sa série «Power» a rencontré un franc succès, tournant à la franchise avec de nombreux dérivés. «Avec mes productions (…), je parle directement à mon public cible, je ne veux pas le perdre», a ajouté le rappeur, de son vrai nom Curtis Jackson.
En concert dans la capitale en novembre prochain
Celui qui fête cette année les 20 ans de son premier album devenu culte, «Get Rich or Die Tryin'» et qui sera prochainement à l’affiche du film «Expendables 4» avec Sylvester Stallone, va se produire aux Etats-Unis, en Europe, au Royaume-Uni puis en Océanie. «On a vendu 600.000 tickets, sans doute impressionnant pour d'autres, mais je suis 50 Cent», reconnaît-il, amusé.
Des ventes supplémentaires sont en vue, puisque le natif du Queens, à New York, ambitionne de visiter d'autres territoires. Il passera par la France à l'automne, avec notamment un concert événement le 3 novembre prochain à Paris La Défense Arena.
Ce qui pourrait le faire revenir sur sa décision ? Tourner avec «Eminem et Dr. Dre», autres légendes du rap américain et ses mentors sur «Get Rich or Die Tryin'». «Mais je ne pense pas que ça pourra se faire», avoue-t-il. «Em» et «Dre», comme il les appelle, l'avaient notamment épaulé pour son tube «In Da Club», qui vient de franchir la barre du milliard d'écoutes sur Spotify, reine des plates-formes musicales. Le héros du film «Rheingold», de Fatih Akin, actuellement au cinéma, cite même le morceau.
Rappeur, producteur de shows télé et amateur de cognac
Outre ses activités de rappeur et de producteur, 50 Cent a également développé sa branche de spiritueux. On l'a vu il y a quelques années dans les chais à Reims pour le champagne et à Cognac pour s'imprégner du savoir-faire français.
«Aux Etats-Unis, beaucoup de ce qu'on pense être du bon champagne, les Français disent ‘pouah, c'est de la merde’. Je voulais ramener quelque chose qui permettrait d'atteindre le niveau supérieur et je l'ai fait», explique-t-il, toujours à l’AFP.
La marque de cognac Rémy Martin l'a un temps poursuivi pour plagiat d'une forme de bouteille. «Ils ont senti que j'avançais trop vite, ils m'ont mis la pression, ils ont choisi le mauvais mec : j'ai dépensé 23 millions de dollars depuis ‘Get Rich...’ en frais juridiques (en tout genre)», affirme l’Américain. Litige désormais «réglé», 50 Cent vante son cognac à sa façon : «Jésus en boirait».