Dans une interview accordée au site américain Collider, Michael Shannon a révélé avoir été très partagé à l’idée d’incarner à nouveau le général Zod dans «The Flash». Il avoue également avoir demandé l’autorisation de reprendre le rôle à Zack Snyder avant d’accepter.
Une décision loin d’être évidente. Le 14 juin prochain, les spectateurs retrouveront Michael Shannon sous les traits du général Zod dans «The Flash», un rôle qu’il n’avait plus incarné depuis le décès de son personnage dans le film «Man of Steel» en 2013, après son affrontement avec Superman. Dans un entretien avec le site américain Collider, le comédien de 48 ans n’a pas caché le sentiment étrange ressenti au moment de reprendre ce rôle, et sa déception concernant l’arc narratif du général Zod dans «The Flash», dont le retour est rendu possible grâce au multiverse.
«Je ne vais pas vous mentir – cela n’a pas été satisfaisant pour moi, en tant qu’acteur. Ces films avec un multiverse, c’est comme quelqu’un qui joue avec des figurines. C’est un peu : ‘Et voilà ce personnage, et voilà cet autre personnage. Et ils se battent !’. Nous ne sommes plus dans le développement profond d’un personnage comme cela a pu être le cas dans ‘Man of Steel’», lance Michael Shannon.
La caution de Zack Snyder
Pour l’acteur, «The Flash» est centré entièrement sur Ezra Miller, l’interprète du héros, et le général Zod est uniquement présent pour «représenter un défi» à la star du film. Non pas que cela lui pose un problème personnellement, mais Michael Shannon révèle toutefois avoir exigé l’accord de Zack Snyder, le réalisateur de «Man of Steel», avant d’accepter de participer au film mis en scène par Andy Muschietti.
«Je pense qu’Ezra est un super acteur, et j’ai hâte de voir sa performance à l’écran», commence-t-il. «J’ai hésité à revenir car je n’avais pas aimé ce qui est arrivé à Zack Snyder dans toute cette affaire. J’en ai parlé à Andy, et je lui ai dit : ‘Écoute, je veux juste avoir l’accord de Zack parce que, sans cela, ça ne paraît pas correct. Et Zack, il faut le souligner, s’est montré très compréhensif. Il m’a donné sa bénédiction, et j’ai accepté de faire le film», poursuit-il.