Après «Hérédité» et «Midsommar», le cinéaste américain Ari Aster présente le drame surréaliste «Beau is afraid», attendu en salles ce mercredi. L’acteur Joaquin Phoenix y incarne un homme perdu et paranoïaque, aussi terrifiant que malfaisant.
A l’origine, «Beau is afraid», qui sort ce mercredi 26 avril en salles, devait s’intituler «Disappointment Blvd». Ce thriller psychologique de près de trois heures est l’œuvre d’Ari Aster, qui, en deux longs-métrages, «Hérédité» (2018) et «Midsommar» (2019), est devenu l’un des maîtres du cinéma d’horreur outre-Atlantique. Le réalisateur américain a également signé le scénario de ce film qu’il décrit comme «très personnel», lequel contient «(sa) personnalité et (sa) vision de l’humour».
Structuré en quatre parties et deux séquences, ce drame surréaliste plonge les spectateurs dans la tête de Beau Wasserman, un juif américain qui a peur de tout et que tout angoisse. Ce dernier tente de se délester d'une figure maternelle qui l’obsède, qui le terrifie, qui l’étouffe. Après une séance chez le psy pour faire les présentations, s’ensuit un délire cauchemardesque pendant lequel le héros, paranoïaque et souffrant de bouffées délirantes, essaie de rejoindre cette mère omniprésente pour commémorer l’anniversaire de la mort de son père.
Pour incarner cet homme entre deux âges, totalement névrosé, Ari Aster a fait appel à l’incroyable et unique Joaquin Phoenix, que l’on accompagne là dans ses fantasmes et ses tribulations hors du temps. Sa performance remarquable n’est pas sans rappeler celle qu'il livre dans «Joker» de Todd Phillips, sorti en 2019, et dont la suite sortira sur les écrans français en octobre 2024.