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Franck Dubosc : «Partir au ski avec ses enfants, c’est l’enfer», reconnaît l’acteur à l’affiche de «10 jours encore sans maman»

Entouré d'Aure Atika et de quatre gentils garnements, Franck Dubosc revient en père débordé dans la comédie «10 jours encore sans maman», au cinéma ce mercredi. Toute ressemblance avec la réalité ne serait absolument pas fortuite.

Trois ans après «10 jours sans maman», remake français d’une comédie argentine qui a attiré près de 1,2 million de spectateurs (et cela, malgré le confinement), Aure Atika et Franck Dubosc reprennent leurs casquettes de parents dans une suite divertissante, toujours réalisée par Ludovic Bernard et attendue au cinéma ce mercredi 12 avril. Contrairement au premier volet, les rôles sont cette fois-ci inversés chez les Mercier, et le papa poule va connaître une petite baisse de régime, totalement au bout du rouleau. Encore.

Renvoyé de son poste de DRH d’une grande enseigne de bricolage, Antoine est désormais homme au foyer, et tente, tant bien que mal, de s’occuper de ses quatre enfants sans jamais oser dire qu’il est «au chômage». Lui préfère dire qu’il est en « télétravail». Sa femme Isabelle a, quant à elle, repris son activité d’avocate à temps plein, et essaie de sauver son cabinet qu’elle a fondé en trouvant de nouveaux clients. Alors quand on l’appelle pour défendre une femme victime de licenciement abusif, elle ne peut refuser la proposition… quitte à abandonner mari et enfants sur un quai de gare, juste avant un départ pour Courchevel pour dix jours de vacances au ski. Désespérément seul, Antoine va devoir gérer ses progénitures, et faire preuve d’autorité... qu’il n'a absolument pas.

«Antoine a vite compris qu’il était plus facile d’être un cinquième enfant que d’être un papa, confie Franck Dubosc à CNEWS. Il sait que l’arrivée de maman, le soir après le travail, est un vrai soulagement pour tout le monde. En somme, il ne veut pas grandir». Cette semaine à la montagne va donc donner lieu à des crises de nerfs, des situations burlesques, et des cascades en tout genre. Surtout quand le papa quelque peu dépassé mais fier comme un paon, va vouloir épater son ancien boss, DiCaprio (excellent Alexis Michalik), aussi agaçant que «le blond» de Gad Elmaleh.

Inutile de dire que pour l’ensemble des comédiens, ces vacances sentent un peu le vécu. «Le ski avec les enfants, c’est l’enfer, clâme l’acteur de 59 ans et père de deux garçons. Par exemple, quand mon plus jeune fils (Milhan, 10 ans) va aux toilettes, il faut qu’il se déshabille entièrement. Il retire même ses lunettes. En maillot de bain, c’est facile, mais en combinaison de ski, imaginez ! Il faut tout enlever et je me retrouve à tout porter. Le cauchemar.»

Un troisième volet en perspective ?

S'il reconnaît qu'il peut, à l'instar de son personnage, paraître parfois «has been» pour la jeune génération en raison de blagues datant du siècle dernier, Franck Dubosc défend en revanche la parité à la maison, tordant ainsi le cou au schéma patriarcal. «Mes parents travaillaient tous les deux et géraient tout ensemble. Une égalité parfaite, même concernant les salaires. J’ai été élevé avec cette vision du couple. Avec mon épouse, on se partage les tâches ménagères», explique celui qui fait donc tout, à une exception près. «Je ne suis pas doué pour les devoirs, confesse le comédien à CNEWS. Ce matin encore, je faisais réviser la conjugaison à mon petit garçon. Une histoire de passé simple ou de passé composé… Je le voyais tellement sûr de lui que j’acquiesçais quand il me donnait une réponse. Je ne voulais surtout pas lui dire que je ne connaissais pas la règle.»

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© 2022 SOYOUZ FILMS- STUDIOCANAL-M6 FILMS-Claire Nicol

Le film aborde la fameuse question de la charge mentale, que les femmes ne souhaitent plus être les seules à assumer. Aure Atika, qui se réjouit de voir Isabelle prendre de l’ampleur dans ce nouveau volet, témoigne : «Les mentalités évoluent, mais, intrinsèquement, les femmes n'y parviennent pas toujours et, en rentrant du boulot, ne peuvent pas s’empêcher de gérer la cuisine, le ménage et les enfants. Il faut réussir à laisser la place aux papas.»

Finalement, les Mercier et leurs quatre enfants (Ilan Debrabant, Violette Guillon, Swann Joulin et Evan Paturel, de nouveau au casting) ressemblent à toutes les familles. Leur quotidien est le nôtre. Leurs galères, on les a toutes plus ou moins connues. Après «10 jours encore sans maman», qui multiplie les références au 7e art, du cultissime Jean-Claude Dusse dans «Les bronzés» à Patrick Chirac dans «Camping», toute l’équipe aimerait réunir ces personnages drôles et attachants pour un troisième volet. Au camping des Flots Bleus ou ailleurs, «ce serait intéressant de suivre ces ados, de les voir grandir et évoluer, et de nous voir, nous adultes, mûrir», confie Aure Atika. Alors à quand un troisième chapitre baptisé : «10 jours avec maman… et sans papa» ?  

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