C’est ce mercredi 8 mars que «Scream 6» débarque dans les salles françaises. Et cette fois, les principaux protagonistes se retrouvent à arpenter les rues de New York. Un changement de décor salvateur pour la franchise désormais privée de Neve Campbell ? Voici ce qu’on en a pensé.
Incroyable résurrection. Sorti il y a un peu moins d’un an au cinéma, le cinquième volet de «Scream» avait réussi l’exploit de relancer cette franchise cinématographique que l’on croyait morte et enterrée. Les réalisateurs Matt Bettinelle-Olpin et Tyler Gillett y avait rendu un hommage (trop ?) très appuyé aux précédents volets en y multipliant les références à l’écran. Au risque de s’enfermer dans un scénario peu original, dont les ficelles devenaient rapidement apparentes.
Avec ce deuxième film, le duo de cinéastes parvient à couper le cordon avec les précédents opus, tout en inscrivant leur histoire dans la continuité de ce qui a été fait auparavant. Les clins d’œil sont partout, mais ils sont bien mieux intégrés dans l’histoire cette fois-ci. Matt Bettinelle-Olpin et Tyler Gillett proposent également un Ghostface plus redoutable que jamais. Sa présence à l’écran est démultipliée, ce qui se révèle être une excellente décision. Grâce à lui, tout est plus gore, plus intense. Exactement comme ils l’avaient promis aux fans de la franchise. Qui ne seront certainement pas déçus, bien au contraire.
La saga a de l'avenir
L’absence de Neve Campbell ? En novembre dernier, Jenna Ortega avait assuré que les spectateurs ne remarqueraient probablement pas son absence à l’écran. Une remarque qui résiste parfaitement au visionnage du film. Elle et Melissa Barrera, qui incarnent Sam et Tara Carpenter à l’écran, se révèlent être les héritières parfaites de la franchise.
Certes, «Scream 6» ne révolutionne en rien cette saga horrifique lancée en 1996. Mais il vient indéniablement confirmer que celle-ci est encore loin d’avoir rendu son dernier souffle, en atteste tout récemment la probable validation par la Paramount d'un 7e volet.