Dans un entretien accordé au site américain The Hollywood Reporter, James Mangold, le réalisateur de «Indiana Jones et le cadran de la destinée», a expliqué en quoi les scènes de flashback au début du film seront d’une importance capitale dans le récit.
Que de chemin parcouru. Prévu pour sortir dans les salles françaises le 28 juin prochain, «Indiana Jones et le cadran de la destinée» verra Harrison Ford incarner le célèbre archéologue pour la dernière fois à l’écran. Les premières minutes du film verront l’acteur de 80 ans être rajeuni numériquement pour des scènes se déroulant plusieurs années avant l’action principale, principalement pour établir un lien entre le héros et le personnage de Voller, incarné par Mads Mikkelsen.
Interrogé par le site américain The Hollywood Reporter, James Mangold, le réalisateur, a souligné l’importance particulière de ces flashbacks avant que les spectateurs ne retrouvent Indiana Jones en 1969, soit plus de trente ans après ses exploits dans «Les aventuriers de l’Arche Perdue», qui se déroule en 1936, et «La Dernière Croisade», qui se passe en 1938.
«Cela permet de rappeler aux spectateurs le contraste entre le moment où il était au sommet de sa forme, et le héros tel qu’il est à 70 ans. Nous ne nous reposons pas uniquement sur la mémoire que les gens ont des films précédents. Cela permet de rappeler à tous ce qu’il a fait, ce qu’il a enduré, ce qu’il a accompli. Grâce à ce contraste, les spectateurs vont avoir un véritable coup de fouet quand ils vont devoir se réajuster et repenser leur vision de cet homme», explique-t-il.
«Son passé est un souvenir vivace pour les spectateurs, qui plane au-dessus de la tête d’un homme qui mène désormais une vie anonyme, dans un monde se fichant éperdument des choses qui lui tenaient à cœur. Vous vous retrouvez avec une perception complexe de ce personnage, ce qu’il a été et ce qu’il est devenu, et à quel point le monde a changé par rapport aux vingt premières minutes du film», poursuit James Mangold.