Dans la multitude d’annonces réalisées par DC Studios sur l’avenir du DCU (DC Cinematic Universe), la série «Booster Gold» s’annonce comme un des projets les plus originaux autour de ce super-héros méconnu, mais non moins fascinant.
L’escroc du futur. Les amateurs de DC Comics connaissent bien Booster Gold, et il y a fort à parier que le projet d’en faire une série en live-action en a réjoui plus d’un. Dans la série d’annonces réalisées par James Gunn et Peter Safran, sur les fictions à venir dans le cadre du DCU qu’ils souhaitent développer sur les 10 prochaines années, «Booster Gold» possède tous les ingrédients pour sortir du lot en raison de la personnalité singulière du personnage principal.
Dans les comics, Michael Jon Carter est une ancienne gloire du football américain… au XXVe siècle. Désormais ex-sportif ruiné, il dérobe un anneau de vol appartenant à la Légion des Super-Héros, ainsi qu’un champ de force inventé par Brainiac 5, au Musée de l’Espace de Metropolis. Avant de prendre la fuite au XXe siècle en utilisant la sphère temporelle de Rip Hunter. Une fois sur place, il décide de se faire passer pour un justicier, pour mieux s’enrichir grâce à la vente de produits dérivés. Mais cet imposteur venu du futur devient rapidement la cible de critique de la part des autres héros, et se retrouve poursuivi par des policiers et des ennemis venus de son époque.
Au fur et à mesure de son évolution, Booster Gold va toutefois passer du rôle de justicier maladroit et gaffeur – en formant avec Blue Beetle (qui aura son propre film le 16 août) un duo de joyeux lurons qui ont le chic pour se fourrer dans de drôles de situations – à un super-héros spécialiste de la question des modifications spatio-temporelles. Selon James Gunn, la série racontera - du moins dans un premier temps - l’histoire d’un super-héros atteint du syndrome de l’imposteur. Et explorera les raisons pour lesquelles Michael Jon Carter en est arrivé à fuir son époque pour se réfugier au XXe siècle. Il a également précisé qu’un acteur était déjà considéré pour le rôle.