Alors que sort ce mercredi 5 octobre son livre «Rien n’est impossible, mon histoire pourrait être la vôtre» (Stock), dans lequel il dévoile publiquement avoir souffert d’un cancer en 2008, Michel Cymès explique pourquoi il en avait gardé le secret jusqu’à présent.
Michel Cymès a révélé avoir souffert d'un cancer en 2008 dans son livre «Rien n'est impossible, mon histoire pourrait être la vôtre», qui sort ce 5 octobre. Interrogé par Femme Actuelle sur son choix de ne pas avoir divulgué l'information plus tôt, le médecin a fait savoir qu'il l'estimait «trop intime».
«Même à mes enfants et à mes parents, je n’en n’ai parlé qu’après être sûr d’être tiré d’affaire, au moins statistiquement. Je ne voulais pas devenir le porte-parole des cancéreux en France. Je ne me voyais pas à la fois essayer de garder mon calme et d’éloigner les pensées négatives, tout en parlant publiquement de mon cancer. Et puis mes patients m’auraient demandé des nouvelles, le monde à l’envers !», s'est-il exclamé dans l'interview parue ce 3 octobre.
Le médecin raconte également que la découverte de sa maladie était totalement due au hasard. «L’un de mes fils m’a incité à faire des acrobaties à ski, et je me suis cassé une côte. Alors que je passais un scanner pour vérifier que la rate ne saignait pas, j’ai demandé au médecin de jeter aussi un œil sur mes reins, comme ça, sans raison… C’est là qu’on a découvert une tumeur cancéreuse», a-t-il révélé. «L’ablation de la partie du rein atteinte a permis de me guérir. Mais cela s’est joué à quelques semaines», a-t-il précisé.«Tous les ans, je célèbre le jour béni de cette chute avec une coupe de champagne, sur cette fameuse piste de La Clusaz !», a-t-il confié, engageant tous les Français à se faire dépister un maximum. «Aujourd’hui, je fais des coloscopies, des PSA [un des marqueurs du cancer de la prostate, ndlr.], tout ce qu’on me propose ! En racontant ce qui m’est arrivé, ce que j’ai fait et comment je m’en suis sorti, j’ai la conviction que je peux aider, même un peu».
Interrogé dans Le Parisien, Michel Cymès mesure sa «chance» d’avoir été confronté à un «bon cancer», «celui qui est dépisté tôt et se guérit après une opération». «J’ai été opéré, j’ai eu un scanner par an, puis un tous les deux ans. Pas de chimio ni de radiothérapie. J’ai eu de la chance, la tumeur mesurait 3,5 cm. À 4 cm, il y avait un risque de métastase».