Le réalisateur franco-suisse Jean-Luc Godard est décédé ce mardi 13 septembre à l’âge de 91 ans. Le cinéaste laisse derrière lui une œuvre colossale. «A bout de souffle, «Le mépris»...Retour sur ses 5 plus grands films.
«A bout de souffle» (1960)
Œuvre emblématique de la Nouvelle Vague française, «A bout de souffle» est le premier long-métrage de Jean-Luc Godard, lauréat de l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur pour ce film lors de la Berlinade. Réalisé en 1960, il réunit Jean Seberg, Daniel Boulanger et Jean-Paul Belmondo, qui interprète Michel, un jeune voyou amoureux.
«Une femme est une femme» (1961)
«Une femme est une femme» est porté par Anna Karina, la muse de Jean-Luc Godard. Cette dernière, qui a remporté l'Ours d'argent de la Meilleure actrice pour ce film, interprète Angela, une stripteaseuse qui veut rapidement un enfant, contrairement à son compagnon (Jean-Claude Brialy). Mais Alfred (Jean-Paul Belmondo), lui, ne dirait pas non.
«Le mépris» (1963)
Adaptation du roman éponyme d'Alberto Moravia, «Le mépris» met en scène Brigitte Bardot et Michel Piccoli. Ce film sorti en 1963 raconte l’histoire d’un scénariste à succès qui se rend en Italie pour y négocier un contrat avec un producteur, et qui dans le même temps, s’éloigne de son épouse Camille, campée par l'actrice phare des années 1960.
«Alphaville» (1965)
En 1965, Jean-Luc Godard signe «Alphaville», un film de science-fiction qui a la particularité d'être tourné dans Paris en décors réels. Ce film, qui obtient l'Ours d'or au festival de Berlin en 1965, suit Lemmy Caution (Eddie Constantine), un agent secret en mission à Alphaville, une cité éloignée de quelques années-lumière de la Terre.
«Pierrot le fou» (1965)
Dans «Pierrot le Fou» (1965), Ferdinand, incarné par Jean-Paul Belmondo, décide de fuir vers le Sud de la France avec Marianne, une étudiante qu'il a connue cinq ans auparavant, et jouée par Anna Karina. Affaires louches, trafic d'armes, complots et déchirements amoureux rythment ce road-movie à travers l’Hexagone.