Ce Dimanche, la police britannique a indiqué enquêter sur une menace présumée dont J. K. Rowling dit avoir été la cible sur Twitter après l'attaque contre Salman Rushdie aux Etats-Unis, rapporte l’AFP.
L'autrice de la saga Harry Potter a été menacée suite à sa réaction à l’attaque contre Salman Rushdie. La politique britannique a indiqué enquêter, dimanche 14 août. J. K. Rowling avait réagi à l'agression de l'auteur des «Versets sataniques» en se disant «écoeurée» sur Twitter, et avait ajouté espérer son rétablissement.
Un utilisateur du réseau social, qui se présente sur son profil comme un étudiant et militant politique basé à Karachi au Pakistan, avait alors répondu: «Ne t'inquiète pas tu es la prochaine».
Si le tweet a depuis été supprimé, comme le rapporte l’AFP, J. K. Rowling a posté une capture d'écran, interpellant Twitter sur de possibles violations de ses règles.
«Nous avons reçu des informations sur une menace proférée en ligne et nos agents procèdent à des investigations», a indiqué une porte-parole de la police d'Ecosse, où vit l'autrice, repris par nos confrères.
Pas la première fois qu'elle est menacée
L’année dernière, J. K Rowling avait d’ores et déjà indiqué avoir reçu de nombreuses menaces de mort provenant selon elle de militants pour les droits des transgenres, dont elle est devenue la bête noire ces dernières années.
En effet, en 2020, J.K. Rowling avait partagé sur Twitter un article évoquant les «personnes qui ont leurs règles», en le commentant ironiquement: «Je suis sûre qu'on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu'un m'aide. Feum? Famme? Feemm?».
Elle s'était ainsi attiré les foudres de certains internautes, qui lui avaient rappelé que les hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles, mais pas les femmes transgenres.