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Booba : PNL, Vald, Orelsan… le rappeur évoque ses collègues

Davantage connu pour ses commentaires acerbes, il a néanmoins confié apprécier plusieurs rappeurs actuels. © ROMAIN PERROCHEAU / AFP

Le Duc s’est confié dans une interview fleuve au Parisien, alors qu’il jouait aux Francofolies de La Rochelle. Il s’est notamment exprimé sur la scène rap actuelle.

De passage aux Francofolies de la Rochelle, Booba a accordé une interview fleuve au Parisien. Davantage connu pour ses avis tranchés, il a néanmoins confié apprécier plusieurs rappeurs actuels. Interrogé sur les personnes qui trouvaient grâce à ses yeux, Booba a déclaré : «Artistiquement ? Objectivement Orelsan, même si ce n’est pas mon truc, même Vald. Il triche mais il écrit super bien. Avant qu’on ne se clashe, on devait faire quelque chose ensemble. Très belle écriture. Comme le Damso des débuts.»

Il a d’ailleurs évoqué les titres de son confrère Belge, même s’ils ne collaborent plus ensembles. «Le deuxième couplet de ‘Paris c’est loin’, c’est waouh ! Ninho est fort, Gazo qui marche bien, qui envoie en termes de rap. PNL , mais c’est comme un grand joueur qui joue jamais. Moi, je suis productif…» Avant de commenter le titre de BigFlo et Oli, «Booba» : «C’est toujours flatteur. Et j’ai bien aimé leur approche, leur respect de mon caractère. Ils font un autre truc, mais ils le font bien…»

«Quand je clashe Vald, je m’amuse»

Questionné sur sa propension à critiquer les autres rappeurs, Booba a expliqué : «D’abord je suis joueur, je suis comme ça depuis gamin. Petit, j’étais charrieur à l’école. C’est de la rigolade. Quand je clashe Vald, je m’amuse. Quand il annonce 74.000 albums vendus en une semaine, qu’il fait mieux que Ninho alors qu’il n’a aucun hit à la radio, voilà, il faut le dire. Et puis je n’accepte pas l’injustice. À 10 ans, je vais pour la première fois au Sénégal, à Gorée, je découvre l’esclavage, l’injustice, je suis révolté par le racisme. En plus ma mère est blanche… Les emmerdes, c’est le prix à payer pour cela.»

Booba, qui sera au Stade de France le 3 septembre prochain, a commenté cette date : «Je veux toujours plus. C’est la consécration, quoi. Et plus c’est de larmes et de sang. Je l’ai rempli sans TF1, sans NRJ, sans piston, sans Victoires de la musique. C’est une victoire pour moi et surtout pour mon public, qui m’a toujours soutenu. Moi, à chaque fois, je sors des flammes.»

Et s’il n’y avait pas eu la musique, Booba est clair, il n’aurait «pas pu faire quelque chose avec un patron». «J’aurais voyagé. Et quitte à échouer, à ne pas avoir d’argent… Depuis toujours, je me dis que cela ne me dérange pas de finir en Polynésie, sans argent, à pêcher. J’aime la vie, manger du poisson (...)», conclut-il.

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