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30 ans de la mort de Michel Berger : ses 5 plus grands tubes

Il y a 30 ans, le 2 août 1992, l'immense chanteur, compositeur et interprète Michel Berger nous quittait, victime d'une crise cardiaque, à l'âge de 44 ans. La liste de ses succès, qu'il a lui-même chantés ou écrits pour les autres, est immense. En voici cinq inoubliables.

«Seras-tu là ?» (1975)

Si Michel Berger attend 1973 pour sortir son premier album (il a déjà écrit quelques succès pour les autres, comme Véronique Sanson, ou Françoise Hardy avec l'inoubliable Message personnel), il sortira son premier grand tube avec la chanson Seras-tu là ?, présente sur l'album Que l'amour est bizarre. Comme souvent durant sa carrière, il va surtout connaître le succès grâce à ses compositions pour les autres.

À cette époque, c'est surtout sa nouvelle muse, France Gall, qui va bénéficier de son immense talent de composition et de mélodiste, comme avec La Déclaration d'amour, en 1974.

«La groupie du pianiste» (1980)

Alors qu'il est l'auteur, avec Luc Plamandon aux paroles, de l'opéra rock culte Starmania en 1978, c'est dans la décennie suivante que Michel Berger va définitivement s'imposer en tant que soliste. Dévoilée dès 1978, la chanson La Groupie du Pianiste figurera sur l'album Beauséjour de 1980, qui comporte de nombreuses pépites, et sera l'un des singles les plus vendus de l'artiste, avec plus de 400.000 exemplaires écoulés.

Deux autres morceaux, issus de cet album, auraient très bien pu figurer dans la liste. Le si touchant Quelques mots d'amour - caractéristique de la douce mélancolie qui traverse l'œuvre de Michel Berger - et Celui qui chante.

«mademoiselle Chang» (1981)

Sorti l'année suivante sur l'album Beaurivage, le morceau Mademoiselle Chang illustre les implications de Michel Berger - à l'instar d'un Renaud ou d'un Balavoine - pour les causes humanitaires. Il raconte en effet l'histoire d'une jeune cambodgienne, obligée de fuir son pays dirigé par les Khmers rouges, et qui a perdu la trace de sa famille.

Écoulé à plus de 200.000 exemplaires, il est le principal succès de l'album, et sera omniprésent sur les playlists des radios. 

«Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux» (1985)

Dans cette décennie 1980, Michel berger continue d'enchaîner les hits en solitaire, enfin reconnu comme interprète. Générosité, compassion, altruisme, nostalgie...Ce titre, qui porte l'album Différences sorti en 1985, est un condensé des leitmotive qui ont traversé les compositions du natif de Neuilly-sur-Seine.

Pour l'anecdote, c'est le morceau qui lancera la carrière de Lââm, dont la reprise en 1985 fera un carton.

«Le paradis blanc» (1990)

Beaucoup de choses ont été écrites sur ce qui va devenir rétrospectivement le dernier grand succès de l'artiste, paru sur l'album Ça ne tient pas debout. Chanson écologique - avec ce chant d'une baleine en introduction et les images de banquise - sur l'Antarctique que serait ce paradis blanc, ou chanson sur un homme qui renonce à la violence du monde et s'efface, en évoquant le paradis blanc comme un symbole de l'au-delà, après la mort.

Des paroles qui illustrent en tout cas le regard parfois sombre que Michel Berger pouvait porter sur notre monde.

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