Ce jeudi 14 juillet, Amazon Prime Video vient enfin de dévoiler la première bande-annonce de sa série événement Le Seigneur des Anneaux, Les Anneaux de pouvoir. Avec à la clé de belles promesses d'aventures épiques et grandioses.
Chose promise, chose due. Après avoir présenté il y a une semaine un simple teaser qui dévoilait enfin quelques séquences de sa série événement qui doit lui assurer le succès à la rentrée prochaine, la plate-forme de streaming Amazon Prime Video vient enfin d'offrir ce 14-Juillet une véritable bande-annonce de son blockbuster à plus d'1 milliard de dollars, tiré de l'oeuvre de l'auteur britannique J.R.R. Tolkien.
D'emblée, est fait référence aux temps très anciens du monde, avant même la naissance du soleil en Arda, l'équivalent de notre planète Terre. «Il fut un temps, aux prémisces du monde, où le soleil ne s'était jamais levé», nous conte Galadriel (Morfydd Clark), que l'on voit alors au Valinor, le royaume des premiers elfes. «Mais même en ce temps là, une lumière rayonnait», ajoute-t-elle, alors que brille au fond du paysage les arbres de Valinor.
Une époque située très en amont du Deuxième âge - durant lequel se situe les intrigues de la série, soit plus de 3500 ans avant la trilogie du Seigneur des Anneaux - qui laisse ensuite place à ce que les spectateurs suivront au fil des épisodes.
La bande-annonce déroule ainsi un commentaire et des dialogues autour d'une grande menace qui se profile, que certains cherchent à fuir, d'autres à nier, ou à s'y opposer. On découvre ainsi Elrond (Robert Aramayo) tenter de temporiser Galadriel : «Vous avez assez combattu Galadriel, rangez votre épée», tandis que cette-ci lui rétorque «L'ennemi est toujours là...Vous n'avez pas vu ce que j'ai vu».
De leur côté, les Harfoots - ancêtres des Hobbits - semblent vouloir ignorer la gravité de cette menace : «Les pieds velus n'ont pas à s'inquiéter tant qu'on reste ensemble. On est en sécurité», tente de rassurer la Harfoot Marigold Brandyfoot (Sara Zwangobani).
De très belles promesses
La suite est une succession des représentants des différents peuples «libres» qui vivent à la surface - ou sous la terre - de ce monde, et leur point de vue face aux grands bouleversements à venir ou déjà à l'oeuvre : les Nains et leurs palais enfouis, a priori hostiles aux elfes, les Harfoot, ou encore les humains indécis, comme les fameux habitants de l'île de Numenor, dont on sait qu'ils jouent un rôle centrale dans l'intrigue. On peut ainsi avoir un aperçu du plus fameux d'entre eux, Isildur (Maxim Baldry), celui-là même qui coupera le doigt de Sauron et son anneau au tout début de la Communauté de l'Anneau de Peter Jackson.
Les enjeux sont posés, il s'agit de savoir comment vont se positionner ces peuples, qui tous devront faire face à la menace. «Ce ne sera pas seulement la fin de notre peuple, mais de tous les peuples», prévient ainsi Gil-galad (Benjamin Walker), Haut Roi des Elfes.
De Sauron justement, principal antagoniste de la série, il n'en est pas question dans la bande-annonce, qui laisse planer un grand mystère sur ce mal qui semble déferler sur toute la surface du globe. Point d'images représentant celui qui a forgé le fameux anneau unique, et plus largement de séquences ou l'on peut voir les «forces du mal» à l'oeuvre.
Paysages montagneux, tempête en plein océan, royaumes souterrains des nains, fôrets ancestrales, immenses forteresses...Tous les ingrédients visuels semblent réunis pour satisfaire un public désormais habitué aux fresques d'heroic fantasy, de la trilogie de Peter Jackson au cinéma à la série «Game of Thrones». Plus encore que pour cette dernière, la qualité visuelle et la débauche de moyens utilisés à bon escient semblent au rendez-vous.
Et pour ceux qui ont découvert cette grande fresque par le biais des films du réalisateur néo-zélandais, ils ne devraient pas être dépaysés, notamment par le soin apporté à la caractérisation de chaqeu peuple, de l'apparence physique aux tenues vestimentaires, en passant par l'architecture. La beauté des images, la bande son, et l'alternance entre scènes d'action à grand spectacle et dialogues intimistes laissent augurer une saga qui, si elle «ose» prendre quelques libertés avec l'oeuvre d'origine - par le biais de personnages inexistants dans les romans par exemple - promet de respecter les grands enjeux, la grandiloquence, et le fourmillement de détails contenus dans les livres de Tolkien.
Ne reste plus qu'à attendre, avant d'éventuels autres teasers, le 2 septembre prochain, à raison d'un épisode par semaine. Les deux premiers sont réalisés par Juan Antonio Bayona (The Impossible, Jurassic World 2). Nul doute qu'entre House of the Dragon, le préquel de Game of thrones qui débarque le 21 août sur HBO, et cette adaptation libre du Silmarillon, la lutte promet d'être épique devant les téléviseurs.