Le 24 août prochain, les spectateurs pourront découvrir dans les salles obscures «Rumba la vie», le deuxième film de Franck Dubosc. Et l’un des rôles a été confié au célèbre écrivain Michel Houellebecq.
Michel Houellebecq est de retour devant la caméra. Après «Thalasso» de Guillaume Nicloux et «Effacer l'historique», de Benoît Delépine et Gustave Kervern, l’écrivain a accepté de jouer dans «Rumba la vie», le deuxième film de Franck Dubosc, qui porte la triple casquette de réalisateur, scénariste et d'acteur principal.
Touchant, drôle, et sincère, le long-métrage raconte l’histoire de Tony (Franck Dubosc), un chauffeur d’autobus scolaire renfermé qui n’a jamais connu sa fille Maria (Louna Espinosa, «Les Bracelets rouges»). Après avoir été victime d’un malaise cardiaque, le quadragénaire décide enfin de faire sa connaissance et de redonner un sens à sa vie en s’inscrivant incognito dans un studio de danse où elle donne des cours.
«un homme charmant, humble, et très bon élève»
Dans cette comédie dramatique, rythmée par plusieurs chorégraphies, la star mondiale de la littérature française contemporaine incarne un cardiologue pince-sans-rire.
Impossible de ne pas esquisser un sourire lorsque Michel Houellebecq apparaît à l’écran, vêtu d’une blouse blanche et stéthoscope autour du cou. Investi, l’auteur des «Particules élémentaires» conseille notamment à Franck Dubosc d’arrêter de fumer, et de se remettre au sport, y compris en chambre.
Sur le plateau, «j’ai découvert un homme charmant, humble, très bon élève et même si on ne sait pas toujours s’il joue les Droopy ou s’il est lui-même, c’est un homme très intelligent qui entend et comprend tout», a affirmé Franck Dubosc au sujet de Michel Houellebecq, Goncourt 2010 pour «La carte et le territoire».
Finalement, «le plus difficile était d’adapter mon rythme au sien mais en tant que réalisateur, mon devoir était d’harmoniser les différents rythmes de tous les acteurs», a souligné le cinéaste, qui a également fait appel à Jean-Pierre Darroussin, Catherine Jacob, et Marie-Philomène Nga.