Claude Michelet, auteur de la très populaire saga «Des grives aux loups», est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi, à l'âge de 83 ans, à son domicile de Brive-La-Gaillarde.
L’écrivain de renom, Claude Michelet, s’est éteint, dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 mai. Il est décédé dans sa maison de Brive-la-Gaillarde, en Corrèze. Claude Michelet était notamment connu pour son livre «Des grives aux loups», paru en 1979.
«Il est décédé dans son sommeil à Brive où il a résidé une partie de sa vie et où il a mené de front sa carrière d'écrivain et celle de paysan, ce qui faisait sa fierté», a déclaré Jean-Marc Michelet, son fils, à l'AFP.
Enfant de la Corrèze, cet «écrivain-paysan», né le 30 mai 1938 à Brive, a vendu des millions de livres, porte-drapeau d'une littérature populaire bien loin des grands prix littéraires parisiens. Il s'était retiré depuis plusieurs années de la vie publique pour s'occuper de son épouse qui souffrait d'une maladie dégénérative, selon leur fils.
Cet accompagnement d'aidant au quotidien l'avait beaucoup affaibli, tout comme la mort de son fils aîné David en 1995, engagé comme casque bleu volontaire en ex-Yougoslavie, a-t-il souligné.
Un porte-parole du monde agricole
Après avoir vécu à Paris jusqu'au début des années 1950, il s'était installé à Marcillac dans la maison familiale en 1960, où il avait cultivé la terre et élevé des vaches.
Les romans de Claude Michelet, dits «de terroir», reflets de la société rurale du siècle dernier, ont eu un grand retentissement dans la conscience collective française.
Dans «J'ai choisi la terre» publié en 1975, il décrit très simplement ses années de labeur ponctuées de réussites et d'échecs. Par ce premier succès, il devient le porte-voix de milliers de petits exploitants souvent désorientés par les réformes agraires.
Avec des ouvrages comme «Des grives aux loups», «Les palombes ne passeront plus», «L'appel des engoulevents» ou encore «La terre des Vialhe», Claude Michelet s'est inscrit dans la tradition des romans populaires du XIXe siècle.