En direct
A suivre

Vidéo : les meilleures sorties du printemps 2022

De belles sorties ont eu lieu ou sont prévues par les éditeurs. [Carlotta, Studiocanal, Warner, Rimini, Le Pacte]

Le cinéma à domicile est toujours un plaisir. Pour l'arrivée du printemps, les éditeurs multiplient les belles sorties, que ce soit des grands classiques, des pépites oubliées ou des incontournables de ces derniers mois.

La méthode williams

will_624328dda4748.jpg

On le sait désormais, Will Smith a un excellent coup droit. Dans «La méthode Williams», film pour lequel il vient de recevoir l'oscar du meilleur acteur, il incarne Richard Williams, le père de Venus et Serena, stars planétaires de la petite balle jaune. Au volant de son mini-van, sur des courts de tennis défoncés, sous la pluie, Will Smith impressionne en papa déterminé, même si le film reste un biopic somme toute assez classique. 

La méthode Williams, de Reinaldo Marcus Green, éd. Warner, 19,99 €

sUPER EXPRESS 109

Bien avant «Speed», avec Sandra Bullock et Keanu Reeves, il y a eu «Super Express 109». Dans ce film catastrophe japonais de 1975, un Shinkansen ne peut réduire sa vitesse sous les 80 km/h, sous peine d'explosion. Les acteurs Ken Takakura et Sonny Chiba mènent la danse, et on est particulièrement satisfait de la qualité de cette édition Blu-Ray. 

Super Express 109 aka The Bullet Train, de Junya Sato, éd. Carlotta, édition prestige, 28 €

CE PLAISIR QU'ON DIT CHARNEL

plaisirfond_gris_640_623b74c8c1269.jpg

L'amour, un thème inépuisable. Deux hommes, Sandy (Art Garfunkel) et Jonathan (Jack Nicholson), racontent leur parcours sentimental, depuis la fac jusqu'à l'âge mûr. Qui, du coureur de jupons ou du mari rangé, a le mieux réussi sa vie ? Bien sûr, le propos de «Ce plaisir qu'on dit charnel» a un peu mal vieilli, mais ce long-métrage de Mike Nichols («Le lauréat»), sorti en 1971, est aussi l'occasion de voir une belle performance d'acteurs, notamment le toujours exceptionnel Nicholson.

Ce plaisir qu'on dit charnel, de Mike Nichols, éd. Studiocanal, 19,99 € 

Les pirates du métro

piratesfond_gris_640_623b789aa3beb.jpg

Durant les années 1970, le film catastrophe et le thriller avaient le vent en poupe. «Les pirates du métro» en est la preuve vivant. Le scénario peut prêter à sourire (la prise en otage d'une rame de métro pour une rançon d'un million de dollars), mais le portrait du New York de l'époque, grisâtre et peu ragoûtant, ne manque pas d'attrait. Un huis clos maîtrisé mis en valeur dans un très beau coffret aux accents vintage, avec de nombreux bonus. 

Les pirates du métro, de Joseph Sargent, éd. Rimini, 24,99 €

L'intégrale Mad Max

max_6238d7ce52cb1.jpg

Voilà une saga qui méritait un écrin de choix. Les quatre Mad Max, réalisés sur une période allant de 1979 à 2015, ont durablement marqué les rétines des spectateurs. Apocalyptique et nihiliste, la saga signée George Miller est mise en valeur à la perfection dans ce coffret Steelbook. Qu'il soit plutôt fan du Max incarné Mel Gibson ou de la version Tom Hardy, le fan sera comblé, d'autant plus que les films sont accompagnés de nombreux bonus. 

Intégrale des 4 films Mad Max en Steelbook, de George Miller, éd. Warner, 99,99 €

ENCANTO : la fantastique famille Madrigal

encanto_6238d826871bf.jpg

Oscar du meilleur film d'animation, «Encanto» est effectivement une superbe réussite des studios Disney. En France, malgré les conditions sanitaires difficiles, le film a dépassé les 3 millions de spectateurs. Et encore mieux, la chanson «On ne parle pas de Bruno» a dépassé les chiffres incroyables de «Libérée, Délivrée» (La Reine des neiges). Pour ceux qui n'auraient pas eu la chance de le voir en salles, sa sortie en Blu-ray (on aurait quand même apprécié une version collector) est donc une excellente nouvelle, agrémentée de bonus de qualité. 

Encanto, la fantastique famille Madrigal, de Byron Howard, Jared Bush et Charise Castro Smith, éd. Disney Studios, 24,99 €

Typhoon

typhoon_6238d7fa062d7.jpg

Un noir et blanc de toute beauté, une histoire émouvante… «Typhoon», sorti en 1962, nous plonge au cœur de la campagne taïwanaise. Entre Chun-Li, une femme abîmée par la vie, et M. Zhang, le courant passe, mais les apparences ne sont pas forcément ce qu'elles semblent être. Sorti en salles lorsque l'île était encore un régime autoritaire, le long-métrage de Pan Lei surprend par sa liberté de ton, bien avant l'émergence d'une nouvelle génération de cinéastes. 

Typhoon, de Pan Lei, éd. Carlotta, 20 €

Les chasseurs de scalps

les_chasseurs_de_scalps_3d_developpe-taille640_6237573a93bb7.jpg

Des indiens victimes de méchants hors la loi et un regard acerbe sur l'esclavage… Dès le départ, le western «Les Chasseurs de scalps» tire son épingle du jeu en évitant les clichés de son époque. Quatre ans avant «Jeremiah Johnson», le réalisateur Sydney Pollack illustrait avec talent sa maîtrise des grands espaces. L'humour est présent, peut-être un peu trop, mais le film mérite d'être vu ou revu.    

Les chasseurs de scalps, de Sydney Pollack, éd. Rimini, 24,99 €

Tre piani

piani_6238d8145d2ea.jpg

Le cinéma de Nanni Moretti («La chambre du fils», à l'échelle d'un immeuble de Rome. Dans «Tre piani» (Trois étages, en français), chaque personnage dévoile ses failles. Les parents, les fratries et les voisins s'y déchirent, alors que le vivre ensemble n'est plus une priorité. Du cinéma à hauteur d'homme, avec une belle sensibilité, la marque de fabrique du cinéaste italien, dont c'est le 15e long-métrage. 

Tre piani, de Nanni Moretti, éd. Le Pacte, 19,99 €

La chair et le sang

chair_623b70858f0ec.jpg

La carrière de Paul Verhoeven est passionnante, et «La chair et le sang» joue un rôle charnière. Entre ses débuts aux Pays-Bas et son explosion à Hollywood, le réalisateur néerlandais livre un film cruel et perturbant sur une bande de mercenaires semant la terreur et la violence, menée par le toujours charismatique Rutger Hauer, acteur fétiche du cinéaste. Dans cette édition ultra collector, Carlotta Films a soigné les détails, avec en particulier un livret de 160 pages incluant 40 photos d'archives. 

La chair et le sang, de Paul Verhoeven, éd. Carlotta, coffret Ultra collector, 49,99 €

Le grand silence

silencefond_gris_640_623b72ddaa5eb.jpg

Parmi les westerns italiens des années 1960 et 1970, «Le grand silence» fait partie des références. Âpre et violent, il est moins connu que «Il était une fois dans l'Ouest», mais mérite sa place au panthéon. D'autant plus que c'est notre Jean-Louis Trintignant qui incarne Silenzio, le héros mutique en quête de vengeance. Cette édition, qui sort dans la collection «Make my day» de Studiocanal, se distingue grâce à sa superbe jaquette et l'intégration de nombreux bonus très éclairants sur le contexte et la personnalité de son réalisateur, l'anarchiste Sergio Corbucci. 

Le grand silence, de Sergio Corbucci, éd. Studiocanal, 29,99 €

SOS Fantômes : l'héritage

Après la très mauvaise surprise du reboot de 2016, la saga «SOS Fantômes» revient aux fondamentaux. «SOS Fantômes : l'héritage» réussit plutôt bien sa mission, en faisant le lien avec les deux films originaux, tout en introduisant de nouveaux personnages. Le fan service est évidemment au rendez-vous et le charisme de Paul Rudd est la cerise sur le gâteau. A noter : le film est également disponible en achat digital depuis le 31 mars et en VOD à partir du 6 avril. 

SOS Fantômes : l'héritage, de Jason Reitman, éd. Sony, à partir de 19,99 €

Démons 1 et 2

capture_decran_2022-03-20_a_16.50.27-taille640_62374d710f7c4.jpg

Toute la splendeur du cinéma bis italien. «Demons 1» et «Demons 2», réalisés en 1985 et 1986 par Lamberto Bava sous l'œil avisé du maître Dario Argento, qui s'est mué cette fois-ci en producteur. Il s'agit d'une mise en abyme fascinante, pour les amateurs de films d'horreur.

Dans le premier film, ce sont justement eux les victimes des démons, qui les prennent au piège dans une salle de cinéma pour les terroriser. Une œuvre jouissive et bancale à la fois, qui bénéficie d'une bande-son rock mémorable, avec des titres de Billy Idol ou de Mötley Crüe, et d'une très belle restauration en 4K réalisée à partir des négatifs originaux. 

Démons 1 et 2, de Lamberto Bava, éd. Carlotta, 40 €

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités