De nombreux chefs-d’œuvre des années 1990 sont gravés dans les mémoires. Ainsi, établir une liste des meilleurs films n’est pas une tâche aisée. Toutefois, 10 longs-métrages, tous genres confondus, sortent du lot, selon plusieurs sites recensant les notes des spectateurs.
Ce «classement» ne reflète donc pas l'avis général de la rédaction et il est possible que certains de vos favoris n’y figurent pas. Mais il donne l’occasion de (re)passer un agréable moment devant des films cultes qui ont marqué une génération.
«LA LISTE DE SCHINDLER», DE STEVEN SPIELBERG
«La liste de Schindler», réalisé par le grand cinéaste Steven Spielberg, s'inspire de l'histoire vraie d'Oskar Schindler, un industriel allemand membre du parti nazi, qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a permis à un millier de Juifs d'échapper à la mort. En 1994, lors de la cérémonie des Oscars, le film est primé dans 7 catégories, dont meilleur film, meilleur réalisateur, et meilleure adaptation. Il a également reçu 7 BAFTA Awards, et 3 Golden Globes. Le casting est composé de Liam Neeson, Ben Kingsley et Ralph Fiennes.
«LES ÉVADÉS», DE FRANK DARABONT
Adaptation d'un roman de Stephen King, «Les évadés», premier film en tant que réalisateur de Frank Darabont, dépeint la naissance d’une amitié entre deux prisonniers. Jeune banquier, Andy Dufresne (Tim Robbins) est condamné à la perpétuité pour le meurtre de sa femme et de son amant. Alors qu’il est emprisonné à Shawshank, le pénitencier le plus sévère de l'Etat du Maine, Andy, qui clame son innocence, fait la rencontre de Red (Morgan Freeman), un détenu qui purge sa peine depuis vingt ans. C’est le début d’une grande histoire d'amitié.
«PULP FICTION», DE QUENTIN TARANTINO
Deux petits tueurs, un dangereux gangster, un boxeur roublard, des prêteurs sur gages sadiques, un caïd élégant, un dealer bon mari… «Pulp Fiction» (1994), deuxième film de Quentin Tarantino, pour lequel il a reçu une Palme d'or au Festival de Cannes, décrit l'odyssée sanglante de petits malfrats dans la jungle de Hollywood, où s’entremêlent plusieurs destins. Primé pour son scénario aux Golden Globes et aux Oscars en 1995, le long-métrage met en vedette John Travolta, Samuel L. Jackson et Uma Thurman.
«MATRIX», DE LANA ET LILLY WACHOWSKI
Lors de sa sortie en 1999, le premier opus de la saga Matrix, réalisé par les sœurs Wachowski, connaît un succès retentissant. Les spectateurs font la connaissance pour la première fois de Thomas Anderson (Keanu Reeves), programmeur dans un service administratif le jour, qui devient Neo la nuit venue, et de la hackeuse Trinity, interprétée par Carrie-Anne Moss. À cheval entre deux mondes, Neo est assailli par des messages cryptés provenant d'un certain Morpheus. Celui-ci l'exhorte à aller au-delà des apparences et à découvrir ce qu'est la Matrice.
«FORREST GUMP», DE ROBERT ZEMECKIS
«La vie, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber». Film emblématique de l’histoire du cinéma, «Forest Gump», de Robert Zemeckis avec Tom Hanks, suit la trépidante évolution d’un garçon en situation de handicap, originaire de l'Alabama. Il va accomplir de grandes choses en participant le plus souvent sans le vouloir à des événements qui ont marqué l'histoire des États-Unis, entre les années 1950 et 1980. Le film a engrangé 678 millions de dollars dans le monde et a reçu six Oscars, dont celui du meilleur film.
«FIGHT CLUB», DE DAVID FINCHER
Adapté du roman éponyme de Chuck Palahniuk, «Fight Club», réalisé par David Fincher, met en scène un trentenaire solitaire et sans illusions sur la vie. Pour donner un sens à son existence, il va fonder, avec l’aide du charismatique Tyler Durden, interprété par Brad Pitt, le Fight club. Dans ce lieu clandestin sont organisés des combats violents dont l’objectif est de permettre aux membres d'évacuer leur mal-être. Edward Norton et Helena Bonham Carter sont également à l’affiche de ce film qui, lors de sa sortie en 1999, avait connu un semi-échec commercial.
«SEVEN», DE DAVID FINCHER
Dans «Seven» (1995), deuxième film de David Fincher, l'inspecteur Somerset, qui est sur le point de prendre sa retraite, mène une ultime enquête. Un criminel peu ordinaire se faisant appeler John Doe a décidé de nettoyer la société de ses maux en tuant sept personnes. Les meurtres sont basés sur les sept péchés capitaux, à savoir la gourmandise, l'avarice, la paresse, l'orgueil, la luxure, l'envie et la colère. Le casting est notamment composé de Brad Pitt, Morgan Freeman et Gwyneth Paltrow.
«LES AFFRANCHIS», DE MARTIN SCORSESE
En 1990, le légendaire réalisateur Martin Scorsese signe «Les affranchis», un film de gangsters inspiré d’une histoire vraie. Dans les années 1950, le jeune Henry Hill, qui souhaite plus que tout devenir gangster, va réaliser son rêve. Après un passage en prison pour des délits, il rencontre deux truands, James Conway et de Tommy DeVito, et participe au casse des entrepôts de l'aéroport d'Idlewild. A l’affiche de ce film, qui a remporté cinq BAFTA, on retrouve Ray Liotta, Robert De Niro et Joe Pesci.
«LA LIGNE VERTE», DE FRANK DARABONT
Réalisé par Frank Darabont, «La ligne verte» (1999) raconte l’histoire de Paul Edgecomb, campé par Tom Hanks, un gardien-chef de la prison de Cold Mountain. Chargé de veiller au bon déroulement des exécutions capitales, il va nouer des liens très forts avec l’un des condamnés, le colosse John Coffey (Michael Clarke Duncan), un homme doté de pouvoirs surnaturels et accusé du viol et du meurtre de deux fillettes. Adapté du livre de Stephen King, le film est une dénonciation du racisme et de la peine de mort.
«USUAL SUSPECTS», DE BRYAN SINGER
Sorti en 1995, le thriller tortueux «Usual Suspects», de Bryan Singer est entré dans la légende grâce à son brillant scénario, écrit par Christopher McQuarrie, qui a d’ailleurs reçu l'Oscar du meilleur scénario, mais surtout à son fameux twist final, devenu l’un des plus célèbres du cinéma. Doté d’un budget relativement peu élevé de 6 millions de dollars, ce polar aux multiples fausses pistes, avec Chazz Palminteri, Gabriel Byrne et Kevin Spacey, a rapporté plus de 51 millions de dollars dans le monde.
Bonus : «Jurassic Park», de Steven Spielberg
Dans «Jurassic Park» (1993), Steven Spielberg fait revivre des espèces disparues il y a 65 millions d'années. Le jeune milliardaire, John Hammond, se lance dans le clonage de dinosaures, à partir d’une goutte de sang trouvé dans un moustique. Avec l’aide du docteur Alan Grant et de son amie Ellie, il décide ensuite de réunir les espèces dans un grand parc d’attractions. Mais rien ne se passe comme prévu et les animaux finissent par s’échapper, pour le plus grand malheur des visiteurs.