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«Edith Piaf, je me fous du passé» : le mythe de la Môme revisité avec originalité

Entre fiction et histoire vraie, ce spectacle musical offre une nouveau regard sur la vie d'Edith Piaf. [Philippe Escalier]

Au studio Hébertot, le musical «Edith Piaf, je me fous du passé» revisite le mythe de la Môme avec originalité, mêlant sur scène histoire vraie et fiction.

Icône de la chanson française, la vie d’Edith Piaf n’est un mystère pour personne. De ses débuts dans les rues de Paris au succès international, de son caractère bien trempé à ses excès et ses amours, son parcours a maintes fois été porté à l’écran comme sur scène. Pas question donc pour l’équipe d’«Edith Piaf, je me fous du passé» de proposer un énième biopic, mais bien d’imaginer une histoire originale.

La doublure de Piaf entre en scène

Comment ? En imaginant un personnage de doublure, Thérèse, dont le chemin croisera celui de Piaf. Ainsi en 1937, le succès de la môme inspire et fait naître des vocations. Thérèse, dont les ressemblances vocale et physique avec Edith sautent aux yeux, est embauchée par un directeur de théâtre peu scrupuleux pour remplir sa salle. Poussée par ce dernier, au fil des années, Thérèse usurpe sur scène l’identité de Piaf. Mais un soir de l’année 1949, ayant eu vent de l'usurpatrice, le producteur d’Edith Piaf, contraint Thérèse à devenir la doublure officielle de la Môme, alors au plus mal. Un secret qui ne doit en rien s’ébruiter. 

Sur scène, cette fiction bien ficelée, émaillée d’anecdotes et de personnages bien réels – la maladie d’Edith Piaf, ses concerts à l’Olympia, ses excès, Marcel Serdan, Bruno Coquatrix, Charles Aznavour, Monsieur Louis - fait se croiser Edith et Thérèse, jusqu’à ce que cette dernière ne se glisse définitivement dans la peau de la Môme, au point de monter sur la scène de l’Olympia à sa place et de se fondre toujours plus dans son personnage. 

Un récit inventif porté par une troupe impeccable, et ponctué des plus grands tubes d’Edith Piaf. Léa Tavarès et Béatrice Bonnaudeau se glissent ainsi avec talent dans la petite robe noire de la Môme, entre prestations vocales percutantes et ressemblances troublantes.    

« Edith Piaf je me fous du passé », du jeudi au dimanche, jusqu’au 7 novembre, Studio Hébertot, Paris. 

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