En attendant de pouvoir découvrir en octobre le nouveau volet de James Bond, «Mourir peut attendre», ou «Le dernier duel» de Ridley Scott, les cinéphiles auront l'embarras du choix en cette rentrée entre comédies, drames et documentaires. Voici dix films à voir en salles en septembre.
«Un triomphe», d’Emmanuel Courcol (1er septembre)
Au stand-up, il préfère le théâtre. Etienne (magistral Kad Merad) est un comédien qui peine à joindre les deux bouts et galère aussi dans sa vie familiale. Contacté par son vieil ami Stéphane (Laurent Stocker), il accepte d'animer un atelier au sein d’une prison. Avec sa bande de détenus et épaulé par une directrice bienveillante (Marina Hands), il se lance dans un défi fou : mettre en scène «En attendant Godot» de Samuel Beckett, l’histoire de «deux mecs dans la merde qui espèrent des lendemains meilleurs». Un film bouleversant et humain qui s’inspire de l’histoire vraie du comédien suédois Jan Jönson.
«Shang-Chi et la légende des dix anneaux», de Destin Daniel Cretton (1er septembre)
Shang-Chi, alias «Le Maître du Kung Fu», affrontera le Mandarin, leader du groupe terroriste des Dix Anneaux, qui est joué par Tony Leung. L’acteur canadien Simu Liu tiendra le rôle-titre. C’est la première fois qu’un héros d’origine asiatique sera mis au premier plan dans l’univers Marvel.
«Respect», de Liesl Tommy (8 septembre)
Après nous avoir séduit dans «Dreamgirls», la comédienne et chanteuse Jennifer Hudson se glisse dans la peau de la diva de la soul Aretha Franklin, disparue en 2018. Ce biopic se concentre sur son enfance et ses premières vocalises dans l’église de son père, jusqu’à la consécration. Une carrière marquée par de nombreux tubes comme «Respect», et un engagement pour les droits de la communauté afro-américaine.
«Boîte noire», de Yann Gozlan (8 septembre)
Récemment à l’affiche de la comédie «OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire» dans laquelle il incarne l’espion 1001 face à Jean Dujardin, Pierre Niney changera de registre avec ce polar haletant traitant d’une catastrophe aérienne dans le massif alpin. Membre du Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA), Mathieu Vasseur va enquêter sur le crash du vol Paris-Dubaï en s’appuyant sur le contenu de la fameuse boîte noire.
«L’origine du monde», de Laurent Lafitte (15 septembre)
Si ses talents d’acteur ne sont plus à prouver, Laurent Lafitte s’essaie désormais à la réalisation avec ce premier long-métrage dont le titre résonne comme un célèbre tableau de Gustave Courbet. Le pensionnaire de la Comédie-Française, qui tient aussi le rôle-titre, interprète un homme en pleine forme dont le cœur s’est pourtant arrêté. Sa femme (Karin Viard) décide de le traîner chez une gourou (Nicole Garcia), qui lui demandera de régler ses comptes avec sa mère (Hélène Vincent) pour redonner un sens à sa vie. Un film aux répliques ciselées et drôles qui compte aussi Vincent Macaigne au casting.
«Dune», de Denis Villeneuve (15 septembre)
C’est sans aucun doute l’événement cinématographique de cette rentrée que les fans attendent depuis des mois. Denis Villeneuve présentera enfin son adaptation du best-seller de science-fiction de Frank Herbert sorti en 1965. Timothée Chalamet en Paul Atréides, Zendaya, Oscar Isaac, Josh Brolin, Dave Bautista, ou encore Jason Momoa animent le casting de ce qui devrait être le premier volet d’une trilogie, comme l’a récemment annoncé le réalisateur Denis Villeneuve.
«Stillwater», de Tom McCarthy (22 septembre)
Présenté hors compétition au 74e Festival de Cannes, ce drame signe la rencontre entre la star américaine Matt Damon et l’actrice française Camille Cottin, qui sera également bientôt à l’affiche de «House of Gucci», de Ridley Scott. L’auteur de «Spotlight» s’est inspiré de l’affaire Amanda Knox, cette Américaine qui suivait ses études en Italie et a été condamnée il y a quatorze ans pour le meurtre de sa colocataire. Matt Damon joue un foreur de pétrole originaire de l’Oklahoma qui débarque à Marseille pour prouver l’innocence de sa fille (Abigail Breslin), accusée d’un crime. Camille Cottin sera son interprète.
«Tout s’est bien passé», de François Ozon (22 septembre)
C’est la première fois que Sophie Marceau tourne sous la direction de François Ozon. Ensemble, ils portent à l’écran le livre d’Emmanuèle Bernheim, aujourd’hui décédée, qui relatait les derniers mois de son père qui avait été victime d’un AVC. L’homme fragilisé avait demandé à sa fille de l’aider à mourir pour ne plus souffrir, et éviter de devenir un poids pour l’ensemble de sa famille. Un film à la fois drôle, piquant et tendre sur la fin de vie.
«I am Greta», de Nathan Grossman (29 septembre)
L’écologie, elle en a fait le combat de sa vie. La jeune Suédoise Greta Thunberg fait l’objet d’un documentaire grâce auquel on suit son parcours. Celle qui s’est lancée dans une grève devant le parlement de son pays pour éveiller les consciences aux problématiques climatiques, est aujourd’hui devenue une icône du mouvement écologiste et fut désignée personnalité de l’année 2019 par le magazine américain «Time».
«Cette musique ne joue pour personne», de Samuel Benchetrit (29 septembre)
Pour son nouveau film, Samuel Benchetrit a réuni Vanessa Paradis (sa femme à la ville), Valeria Bruni Tedeschi, Ramzy Bedia, François Damiens, JoeyStarr, Bouli Lanners, Gustave Kervern, Bruno Podalydès ou encore Vincent Macaigne.
Une belle distribution pour une œuvre pleine de fantaisie mettant en scène des personnages fantasques, entre violence et poésie.