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Madonna apporte son soutien à Britney Spears et dénonce une «violation des droits de l'Homme»

Les deux stars se connaissent bien, elles avaient notamment fait le show ensemble en 2003 sur la scène des MTV Video Music Awards où elles s'étaient embrassées à la fin de leur prestation. [KEVIN WINTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP]

Madonna a pris la parole pour défendre Britney Spears dans le combat que cette dernière mène pour se défaire de la tutelle imposée par son père depuis 13 ans et «retrouver sa liberté».

La Reine de la pop, qui a par le passé travaillé à plusieurs reprises avec l’interprète de Toxic, s’est affichée jeudi 8 juillet sur Instagram avec un t-shirt marqué «Britney Spears». En légende, Madonna a publié un texte dans lequel elle compare la tutelle de la chanteuse à de «l’esclavage».

«Rendez sa vie à cette femme. L'esclavage a été aboli il y a si longtemps!», a commencé par écrire la star de 62 ans. «Mort au patriarcat avide qui se comporte ainsi avec les femmes depuis des siècles. C'est une violation des droits de l'homme ! Britney, on arrive pour te sortir de prison !».

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Capture Instagram @madonna

Il y a trois semaines, Britney Spears a imploré le tribunal de Los Angeles de lever la tutelle mise en place par son père Jamie après sa descente aux enfers sous l’oeil des caméras du monde entier en 2008.

«Traumatisée», «déprimée», a-t-elle dit, la chanteuse a dénoncé une mesure «abusive» et a notamment accusé son père de profiter de sa fortune et de contrôler sa vie dans les moindres détails comme celui de la contraindre à porter un stérilet alors qu’elle souhaite de nouveau être enceinte.

Très soutenue par ses fans qui militent depuis des années pour «sa remise en liberté» sous le hashtag #FreeBritney, la jeune femme a aussi reçu le soutien d’autres personnalités telles que Justin Timberlake, Mariah Carey ou encore Christina Aguilera. La mère de la chanteuse elle-même a demandé à la Cour supérieure de Los Angeles que les «souhaits de sa fille soient respectés», mais pour l’heure, et alors que plusieurs personnes en lien avec l’affaire ont jeté l’éponge, la justice a décidé de maintenir la tutelle.

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