Pour sa dixième édition, le Prix Landerneau Polar a été remis, ce jeudi 18 mars, à Gwenaël Bulteau pour son premier roman « La République des faibles ».
Dans cet ouvrage édité par La Manufacture des livres, ce professeur des écoles de Vendée déjà auteur de plusieurs nouvelles policières, dessine les contours d’une enquête à rebondissements autour de la mort d'un enfant du quartier populaire de la Croix-Rousse, à Lyon, sur fond de réalité historique. Passionné d’histoire, l’auteur a choisi de situer son récit à la fin du XIXe siècle, en pleine affaire Dreyfus et agitation pré-électorale, en 1898.
Lancé en 2012, le Prix Landerneau Polar récompense chaque année un roman de genre – noir, policier, suspens, thriller - à l'écriture et au sujet susceptibles de convaincre un large lectorat. L'ouvrage de Gwenaël Bulteau a été sélectionné parmi cinq romans par un jury de libraires co-présidé par Michel-Edouard Leclerc, à l’origine de cette récompense, et cette année le romancier à succès Michel Bussi. Dans un communiqué, ce dernier a loué « la force d'une enquête aux multiples rebondissements et d'une galerie de personnages décrits avec une humanité saisissante ». Et d’ajouter « Gwenaël Bulteau nous plonge dans un monde de violence, de chaos face à la montée des populismes, mais rend aussi hommage à la fraternité des faibles, au cœur d'une République fragile qui les oublie ».
Déjà récompensé en 2017
Ce n’est pas la première fois que la plume de Gwenaël Bulteau est récompensée. En 2017, il s'était vu attribuer le prix de la nouvelle Quais du polar pour une enquête, cette fois située dans le Paris de 1913, avec «Encore une victoire de la police moderne !»
Grâce à cette nouvelle récompense, il décroche une dotation de 6000 euros et bénéficiera d’une campagne de communication dans les Espaces culturels E. Leclerc. Il succède à Sophie Loubière, saluée l’année dernière pour «Cinq cartes brûlées» (Fleuve noir).