Une édition 2021 inédite. A la suite des annonces faites par le gouvernement, Les Vieilles charrues s’adaptent. Le grand rendez-vous des musiques actuelles, qui devait se tenir du 15 au 18 juillet, proposera finalement dix soirées de concerts entre le 8 et le 18 juillet, à Carhaix, dans le Finistère.
Pas question d’annuler cette 29e édition et «de revivre un été silencieux» pour la deuxième année consécutive. Malgré les nouvelles contraintes fixées par la ministre de la Culture, qui prévoient pour les grands rendez-vous de l'été une jauge de 5.000 personnes, le directeur des Vieilles charrues, Jérôme Tréhorel n’a pas voulu baisser les bras. Si l'événement, qui en 2019 a réuni à Carhaix 270.000 personnes sur quatre jours, ne pourra se tenir «dans sa configuration habituelle», «Impossible n’est pas Charrues !», avaient expliqué les organisateurs dans un communiqué il y a quelques semaines.
A situation exceptionnelle, résolution exceptionnelle, le festival a repensé sa formule et proposera finalement dix soirées concerts sur dix jours. Un format aussi «inédit qu’extraordinaire car il n’aura lieu qu’une fois, cet été 2021», précise l'équipe.
Un festival debout avec une jauge respectée
Pour ces «retrouvailles» avec le public et la scène, une trentaine d'artistes seront à l'affiche parmi lesquels Pomme, Woodkid, Philippe Katerine, L'Impératrice, Gaël Faye, Vianney, Miossec, The Avener, Yelle, Stephan Eicher, Feu ! Chatterton, ou encore Catherine Ringer qui reprendra certains titres des Rita Mitsouko. En revanche, le concert événement de Céline Dion, prévu à l’origine en 2020 puis reporté à 2021, a lui été annulé. La star se produira finalement en 2023. Patience, patience...
Si la billetterie pour ces dix concerts est d'ores et déjà ouverte sur le site des Vielles charrues, les organisateurs du festival ont annoncé mercredi 16 juin que l'événement se tiendra finalement debout, toujours avec une jauge de 5.000 personnes par soirée. «Les artistes vont être ravis, on va revivre un festival très proche de ce qu'on vivait habituellement», a expliqué son directeur, Jérôme Tréhorel.
A l'heure où nous rédigeons cet article, on ne sait pas encore si le port du masque sera obligatoire ou non.