Une séance de cinéma à la maison pendant les fêtes de fin d'année : un cadeau en or. Voici 10 films devenus des classiques à (re)découvrir seul(e) ou en famille pendant les vacances de Noël.
«La vie est belle», de Frank Capra (1946)
Classique du genre, «La vie est belle» est un conte en noir et blanc humaniste et tendre, qui met en scène les thèmes chers à Frank Capra : la bienveillance et la fraternité. Un soir de Noël, George Bailey (James Stewart), au bord de la faillite, pense au suicide. Clarence Odbody, ange de seconde classe, est envoyé sur terre, et doit l'aider à se sortir de cette mauvaise passe pour gagner ses ailes...
«L’arbre de Noël», de Terence Young (1969)
Au casting de ce drame franco-italien inspiré du roman de Michel Bataille, on retrouve le comédien Bourvil, qui signe une interprétation bouleversante bien différente des comédies dans lesquelles il a pu jouer comme «La Grande Vadrouille». Ici, il est question de Pascal, un petit garçon courageux qui, touché par les radiations d’une bombe, est atteint d’une leucémie. La sentence tombe : il ne lui reste plus que six mois à vivre. Son père en plein désarroi souhaite offrir à son fils tout ce qui lui ferait plaisir. Mais le jour de Noël, le rêve prend fin.
«Le père Noël est une ordure», de Jean-Marie Poiré (1982)
«Thérèse n’est pas moche, elle n’a pas un physique facile, c’est différent», «C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim», «Je ne vous jette pas la pierre, Pierre».... Les répliques de cette comédie incontournable de la bande du Splendid, sortie il y a quarante ans, sont aujourd’hui connues de tous (ou presque). À Paris, le soir de Noël, la permanence téléphonique de SOS détresse-amitié est bouleversée par l'arrivée de personnages farfelus qui provoquent des catastrophes en cascade.
«Maman, j’ai raté l’avion», de Chris Colombus (1990)
Qui n'a jamais rêvé, enfant, d'avoir sa maison pour lui tout seul ? Kevin (Macaulay Culkin) en fait un terrain de jeu, pour notre plus grand plaisir. La famille McCallister décide de passer les fêtes de fin d'année à Paris. Une fois dans l'avion, les parents réalisent que leur fils manque à l'appel. Resté chez lui, le jeune garçon fait preuve d’imagination pour déjouer les plans de deux cambrioleurs qui souhaitent s’introduire dans la propriété.
«L’étrange Noël de monsieur Jack», d’Henry Selick (1994)
D’après un scénario de Tim Burton, ce conte enchanteur d’animation reste une véritable ode à la différence. Roi des citrouilles, Jack Skellington s'ennuie, las de devoir préparer la même fête d'Halloween, année après année. Il décide alors de s'emparer de la fête de Noël et de perturber la vie des lutins. Attention, certaines scènes pourront effrayer les plus petits.
«la course au jouet», de brian levant (1996)
Dans cette comédie, Arnold Schwarzenegger se glisse dans la peau d'un homme d'affaires qui, trop occupé, a oublié d'acheter la figure du robot Turbo-Man que son fils désire tant pour Noël. A la veille du grand jour, le père de famille se met en quête de ce jouet qui est malheureusement en rupture de stock dans tous les magasins. Pour se le procurer, «Schwarzy» est prêt à tout, même à se battre avec un autre papa qui doit accomplir la même mission.
«Love Actually», de Richard Curtis (2003)
L'amour est partout, inexplicable et imprévisible. A Londres, huit semaines avant Noël, les histoires d'amour se font et se défont. Humour british et casting cinq étoiles (Hugh Grant, Liam Neeson, Colin Firth, Keira Knightley...) sont au programme de cette comédie romantique réjouissante qui fête ses 20 ans, et qui permettra à chaque (télé)spectateur de s'identifier à l'un des personnages. Prévoir un paquet de mouchoirs à proximité.
«Le pôle express», de Robert Zemeckis (2004)
Inspiré du roman éponyme de Chris Van Allsburg, ce conte réalisé en images de synthèse par Robert Zemeckis, et avec Tom Hanks - qui prête sa voix à pas moins de six personnages -, raconte les aventures d'un jeune garçon qui prend place à bord d'un train en direction du pôle Nord. S'il se pose des questions sur la réelle existence du Père Noël, ce gamin va prendre conscience de l'étendue de ses dons. Selon le cinéaste, ce récit féérique «s'appuie sur une symbolique chrétienne», mais il s'agit avant tout d'une «fable universelle sur la croyance en des choses que nous ne pouvons totalement percevoir ou comprendre».
«The Holiday», de Nancy Meyers (2006)
Désespérées par les hommes et en mal d’amour, l’Américaine Amanda et la Britannique Iris décident pour les fêtes de fin d’année d’échanger leurs maisons. Chacune va découvrir de nouvelles traditions culturelles pour le meilleur et pour le pire, et rencontrer pendant leurs vacances deux hommes grâce auxquels elles vivront un véritable conte de fées. Une comédie romantique avec Cameron Diaz, Kate Winslet, Jude Law et Jack Black.
«Le Grinch», de Scott Mosier et Yarrow Cheney (2018)
Le personnage du Grinch est né de l’imagination de Theodor S.Geisel, alias «Dr Seuss», en 1957. Peu connu dans l’Hexagone, il a pourtant été adapté à plusieurs reprises outre-Atlantique, sans rencontrer le succès escompté.
Dans ce long-métrage d’animation, le Grinch met tout en œuvre pour gâcher Noël face à des Chous bien décidés à faire de ce moment une fête grandiose et bruyante. Si le héros grincheux et tout vert est doublé par Benedict Cumberbatch en version originale, avec Pharrell Williams comme narrateur, c’est l’acteur Laurent Lafitte qui lui prête sa voix dans la version française.