Près de trois ans après sa mort, la voix de Johnny Hallyday résonne encore. Un morceau inédit du rockeur, baptisé «Deux sortes d’hommes», vient d’être dévoilé ce vendredi. Un titre qui s’accompagnera d’un coffret posthume à paraître le 23 octobre.
Produite par l’Américain Don Was, patron du label Blue Note qui a notamment travaillé avec les Rolling Stones ou Bob Dylan, et mixée par Bob Clearmountain, cette chanson définitivement «blues rock électrique» a été mise en boîte pendant les séances d'enregistrement de l’album «Rester vivant», sorti en 2014.
«Johnny enregistrait assez peu de titres par album... sauf pour «Rester vivant». Il sortait de sa tournée américaine, qui fut la seule pour lui, et était très enthousiaste à l’idée de travailler avec Don Was pour qui il avait un immense respect. La sélection a donc été plus large, et on a enregistré au total treize chansons. Quand nous avons choisi les pistes qui allaient figurer sur l’album, on s’est retrouvés avec deux blues, dont «Deux sortes d’hommes». Mais nous avons préféré «J’t’ai même pas dit merci», écrit par Miossec, pour des raisons affectives», explique le directeur artistique, Bertrand Lamblot.
JOHNNY HALLYDAY - SON RÊVE AMÉRICAIN - Rendez-vous le 9 octobre pour découvrir le single inédit de @jhallyday « DEUX SORTES D’HOMMES » et le 23 octobre pour le coffret 3 CD & 2 DVD pic.twitter.com/lIqHShGotm
— Warner Music France (@WarnerMusicFR) September 14, 2020
«Deux sortes d’hommes» est donc oublié. Après la sortie de «Rester vivant», toute l’équipe se concentre sur la création d’un autre album, «De l’amour» qui sera le dernier sorti du vivant du chanteur. C’est grâce à l’éditrice et manageuse de Daran, compositeur de «Deux sortes d’hommes» que la chanson est ressortie des cartons et réapparue pour le plus grand plaisir des fans.
Deux documentaires complèteront ce projet posthume
Outre ce morceau, un coffret intitulé «Johnny : son rêve américain» et composé de deux DVD et trois CD, réunira «A nos promesses», le road-movie sur la dernière sortie en moto de Johnny Hallyday avec quelques copains, ainsi que la bande-son du film de François Goetghebeur qui permet de découvrir des titres de Johnny qui n’ont pas été très exposés. Un moyen-métrage «Johnny USA» de Pascal Duchène sur la tournée américaine 2014 sera également disponible, ainsi qu'un concert inédit au Beacon Theater de New York datant de mai 2014.
«Avec Warner, qui a été la dernière maison de disques du vivant de Johnny Hallyday, nous avons réalisé un projet qui avait, selon nous, un sens artistique et respecte sa mémoire», conclut Bertrand Lamblot.