La romance tragique «Eté 85» signée François Ozon, le divertissement familial «L'aventure des Marguerite», et la comédie «Divorce Club» de et avec Michaël Youn... Voici les 3 longs-métrages à découvrir dès le 14 juillet au cinéma.
«Eté 85», de François Ozon
Après avoir fait polémique en 2019 avec son film «Grâce à Dieu», qui dénonçait la pédophilie au sein de l’Eglise catholique, François Ozon revient avec une romance tragique adaptée de «La danse du coucou», roman d’Aidan Chambers que le réalisateur de «8 femmes» souhaitait porter à l’écran depuis des années. En 1985, alors que les jeunes portent des jeans et des bandanas, affichent des posters de «Taxi Girl» dans leur chambre, et écoutent The Cure, Alexis (Félix Lefebvre), un fils d’ouvrier obnubilé par la mort, rencontre le beau et charismatique David (Benjamin Voisin) après une sortie en mer qui aurait pu mal tourner.
Les deux adolescents, devenus amants, vont vivre intensément, passionnément... dangereusement. Car derrière cette belle histoire d’amour, François Ozon y ajoute une bonne dose de thriller. Estampillé du label «Cannes 2020», ce long-métrage qui fait écho aux œuvres de Christophe Honoré, est un magnifique hommage aux figures des années 1980. Valeria Bruni Tedeschi, Isabelle Nanty et Melvil Poupaud sont remarquables.
«L’aventure des Marguerite», de Pierre Coré
Un long-métrage flirtant avec le conte fantastique qui nous fait remonter le temps. Voilà de quoi séduire petits et grands en ce début de vacances. La première réalisation de Pierre Coré relate les aventures de Marguerite et Margot, toutes deux âgées de 12 ans, qui vivent respectivement en 1942 et en 2018. Les fillettes ont comme point commun : l’absence d’un père. Et grâce à une malle magique dans laquelle elles se retrouvent coincées, leurs destins vont se croiser dans les couloirs du temps.
«L’aventure des Marguerite» est adapté de la bande-dessinée initulée «Le temps des Marguerite», signée par Robin et Vincent Cuvellier. «C’est une BD pleine d’idées, et très astucieuse en mise en page avec deux bandeaux parallèles, l’un situé en 1910, l’autre en 2010, chacun pouvant se lire indépendamment», explique le réalisateur, qui a transposé le récit de la Belle Epoque à la Seconde Guerre mondiale.
«Divorce Club», de et avec Michaël Youn
«La principale cause du divorce, c’est le mariage !», peut-on entendre dans le troisième film de Michaël Youn («Fatal», «Vive la France»), auréolé du Grand Prix du Festival du film de comédie de l’Alpe d’Huez en janvier et inspiré de sa propre rupture avec l’actrice Isabelle Funaro. Ben Cathala (Arnaud Ducret) est amoureux de sa femme… mais apparemment, ce n’est plus réciproque.
Trompé (aux yeux, et surtout aux oreilles de tous) puis plaqué, il tombe dans une profonde dépression. Jusqu’au jour où le quadra retombe sur Patrick (François-Xavier Demaison), un ancien pote lui aussi divorcé qui l’invite à venir vivre chez lui. Une villa luxueuse où chaque pièce cache un bar et où tous les êtres en manque d’amour vont se retrouver pour faire la fête et profiter du célibat sur une bande-son de «Kool and the Gang». Avec Caroline Anglade, Audrey Fleurot, Frédérique Bel, Charlotte Gabris et Benjamin Biolay.