Avec la réouverture des librairies, les éditeurs se mettent en ordre de marche. Joël Dicker, Guillaume Musso ou encore Bernard Minier font partie des premiers à sortir leurs nouveautés.
Aurons-nous seulement des valises à faire pour emmener quelques lignes de nos auteurs bien aimés se dorer la pilule sur la plage ? L'idée semble enfin prendre forme. Quoiqu’il en soit, les éditeurs annoncent les parutions de mai et juin 2020, souvent repoussées depuis plusieurs semaines.
Des crimes et des best-sellers
Ainsi, «L’énigme de la chambre 622» (éd. De Fallois), le nouveau roman de Joël Dicker très attendu par ses fans, initialement prévu le 25 mars 2020 en France, est sorti en France le 27 mai.
Une nouvelle affaire de crime perpétré cette fois dans la Suisse natale de l’écrivain, et des personnages attachants que l'on suit sur une trentaine d'année, parallèlement à un hommage à Bernard de Fallois, son éditeur disparu en 2018, et la mise en scène de son double littéraire.
«La vallée» (XO éd.) de Bernard Minier, d’abord prévu le 2 avril, est disponible en librairies depuis le 20 mai. Un nouveau thriller de l’écrivain à succès qui marque le retour de l’inspecteur Martin Servaz.
Aux éditions Fleuve Noir, Franck Thilliez publie «Il était deux fois» le 4 juin, l’histoire de la disparition d’une jeune fille en 2008, la fille d’un lieutenant de police qui, après s’être endormi dans un hôtel, se réveille subitement en 2020.
Aux éditions Actes Sud,la reine du crime scandinave, Camilla Lackberg, publie le 3 juin «Femmes sans merci», un thriller où trois femmes brisées par des maris toxiques se retrouvent pour commettre les meurtres parfait.
Jean-Christophe Rufin, lui, retrouve son personnage loufoque d'Aurel le consul dans «Le Flambeur de la Caspienne», à paraître le 17 juin chez Flammarion.
Aux éditions Gallimard, Elena Ferrante, la plus mystérieuse des auteurs de best-sellers mondiaux, publie, elle, le 9 juin «La vie mensongère des adultes», un roman autour du passage de l'enfance à l'adolescence, une fois encore ancré à Naples. Netflix prépare déjà une adaptation du roman.
Un peu d’amour dans un monde masqué
Initialement prévue le 28 avril, la sortie de «La vie est un roman» (Calmann-Levy) de Guillaume Musso, une histoire d’amour, doit paraître le 26 mai. A noter que l’écrivain a vendu quelques 1,4 millions de livres en 2019, tous formats confondus.
Voici la couverture de mon prochain livre #LaVieEstUnRoman réalisée par le talentueux @mathieupersan ! pic.twitter.com/SLHLgii7Xf
— Guillaume Musso (@Guillaume_Musso) April 21, 2020
Douglas Kennedy devrait lui aussi séduire les foules (et notamment son lectorat très féminin) avec un très sensuel «Isabelle, l’après midi» (éd. Belfond), une histoire d’amours contrariées et de relation de 5 à 7, mais aussi une déclaration d’amour à la Ville Lumière, dès le 4 juin en librairie.
Virginie Grimaldi a annoncé la sortie de son prochain roman, repoussé lui aussi en raison du Coronavirus, le 17 juin chez Fayard.
Amanda Sthers, qui n’avait pas publié de roman depuis 2015, a également dû repousser la sortie de sa «Lettre d’amour sans le dire» (éd. Grasset) prévue en avril 2019. Cette histoire d’amour platonique entre une femme de 48 ans cabossée par la vie et un masseur japonais est publiée ce 3 juin chez Grasset.
Des plumes dans les méandres de l'histoire et de la politique
Malgré sa légendaire discretion médiatique, John Le Carré n’est néanmoins pas homme à se taire puisqu'il a publié le 28 mai au Seuil un nouveau roman sur fond d’espionnage et surtout de complot américano-britannique, «horriblement plausible», selon l'auteur de 88 ans. «Retour de service» (éd. du Seuil) conte l’histoire de Nat, un vétéran des services de renseignements britanniques qui pressent qu’on souhaite le mettre au placard, rencontre un farouche opposant à Trump et au Brexit. L'homme va l’entraîner, lui et sa famille, dans un piège.
Ce 4 juin, R.J. Ellory, fidèle aux éditions Sonatine, plonge ses lecteurs dans l’Histoire récente des Etats-Unis ou plutôt dans ce qui aurait pu se passer si John F.Kennedy n’était pas mort ce 22 novembre 1963. Dans «Le jour où Kennedy n’est pas mort», le Président des Etats-Unis saura-t-il néanmoins échapper à son destin ?