A 72 ans, Iggy Pop ne cesse de se renouveler. La preuve avec un dix-huitième album solo, «Free» (Caroline/Universal), qui sort ce vendredi et surprend en s’éloignant de l’univers punk.
Trois ans après «Post Pop Depression» produit par Josh Homme des Queens of the Stone Age que l’on pensait être le dernier album de sa discographie, l’Iguane déjoue les pronostics et revient avec des sonorités jazz et rock qui se mêlent à sa voix grave de crooner.
Ce grand fan de John Coltrane a fait appel à Leron Thomas, trompettiste de jazz et compositeur originaire du Texas, et Sarah Lipstate, guitariste aussi connue sous le nom de Noveller. Ces deux musiciens bien plus jeunes que la star ont insufflé un vent de fraîcheur à cet opus qui prône la liberté artistique.
L'écoute s'achève par la lecture de poèmes, dont «We are the people» de Lou Reed datant de 1971. Une manière de rendre hommage à l'interprète de «Perfect Day» et indirectement à David Bowie, rappelant ainsi que l'ex-Stooges fait plus que jamais figure de survivant. Et pour rester dans la course, ce «vieux sage» insaisissable en a fini avec les excès et mène une vie paisible (enfin pas trop, on l'espère) en Floride.
Iggy Pop investira le 12 octobre l’enceinte de la Gaîté Lyrique, à Paris, dans le cadre du Arte Concert Festival. Une occasion unique et gratuite de découvrir cette bête de scène qui s’affiche toujours fièrement torse nu dans son pantalon moulant. A noter que l’entrée à ce concert très privé se fera uniquement sur invitations.