Le musée en ligne de la Sacem lance, dès ce vendredi 5 juillet, une exposition originale qui met à l’honneur les chansons coquines, grivoises, friponnes, sexy, imaginées par les plus grands interprètes du répertoire français et international. Sea, sex and sun en perspective.
Plongeant dans ses archives, le musée, qui a fêté le 12 juin dernier ses un an, dévoile avec humour et détails les petites histoires qui entourent ces tubes pop, rock, soul ou issus de la variété, connus de tous. Parmi eux : «Fernande» signé Georges Brassens, «Je t’aime… moi non plus» de Serge Gainsbourg, «When a man loves a woman» de Percy Sledge, «Fais-moi mal Johnny» imaginé par Boris Vian mais aussi «Tu veux ou tu veux pas» de Zanini, «Machistador» de M, «Vanessa» de Doc Gyneco, «Une femme avec une femme» de Mecano ou encore «Etienne» de Guesch Patti ...
Des tubes passés à la loupe
Au total, plus de cinquante titres sexy, érotiques, sulfureux mais aussi engagés dévoilent leurs dessous... de fabrication.
Pour qui la chanson «Déshabillez-moi», interprétée par Juliette Greco, a-t-elle été réellement écrite ? Que signifie les quatre lettres YMCA ? Quelle est l’origine du tube de Marvin Gaye «Let’s Get in on» ( Faisons-le) ? D’où vient le titre de Lio «Banana Split» ? Comment Alain Souchon a-t-il cassé son image de gendre idéal ?
Des thèmes sans tabou
Classés en neuf thématiques, qui chacune explore en musique l’une des facettes de l’amour et du désir - le fantasme, le slow, la drague, les préliminaires, l’acte amoureux, le jeu érotique mais aussi les plaisirs au féminins, au masculins et solitaires - ces succès fripons font rire, rappellent des souvenirs mais témoignent également du rôle de la musique dans l’évolution des mentalités.
Et pour encore plus de plaisir, une playlist de quatorze tubes accompagne l'exposition. Florilège.
«Fernande» de Georges Brassens
«Reality» de Richard Sanderson
«Tu veux ou tu veux pas» de Zanini