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Pierre Palmade répond sur Facebook aux accusations d'homophobie

Pierre Palmade a répondu ce matin aux accusations d'homophobie. [FRANCOIS GUILLOT / AFP]

Alors que les propos tenus par Pierre Palmade sur le plateau de l'émission «On n'est pas couché», samedi, ont été critiqués par plusieurs associations LGBT, l'artiste y a répondu ce matin sur son compte Facebook.

Samedi dernier, Pierre Palmade, alors invité de Laurent Ruquier pour parler de son autobiographie «Dites à mon père que je suis célèbre» pubiée aux éditions Harper Collins, faisait sur le plateau le distinguo entre «homo» et «gay». «Je vais y aller de ma petite théorie. Je dis qu'il y a les homos et les gays. Je me suis fait deux schémas. J'ai fait une différence. Les gays ce sont les gens qui mangent gay, qui rient gay, qui vivent gay, qui parlent gay. Et les homos ce sont des gens qui sont homos mais ce n'est pas marqué sur leur front. On ne le voit que dans leur chambre à coucher», expliquait l'artiste. Des propos qui ont choqué plusieurs associations, dont SOS Homophobie et Urgence homophobie, accusant Pierre Palmade de faire le jeu des intolérants.

Pierre Palmade a répondu à ces accusations, ce matin, sur son compte Facebook. 

Dans son message, il a souhaité clore le débat : «Il parait que le distinguo que j'ai fait (...) entre les homos et les gays fait débat ?» note l'humoriste avant de poursuivre «Non mais ca va pas les gars ? Je m'amuse à distinguer les homos extravertis et communautaires, des homos réservés qu'on appelle 'hors milieu', sans aucun jugement de valeur, en précisant que je suis passé d'un groupe à l'autre toute ma vie, et y'a quelques hystériques qui supposent que ce serait de l'homophobie ? Vous vous sentez bien ? » écrit-il. 

Et de poursuivre «Je mets carte sur table sur mon homosexualité depuis assez d'année pour être aussi légitime qu'un militant d'association pour parler de gays et d'homos !». 

Et de conclure : «Trouvez vous de vrais ennemis, mais avec moi vous vous trompez de cible !! (...) Sans rancune mais calmez vous! Bises !». 

SOS homophobie et Urgence Homophobie avaient de leur côté condamné cette différenciation, à l'instar du coprésident de SOS Homophobie. 

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