En feu hier, Notre-Dame de Paris est aujourd'hui dans tous les esprits. Cet édifice, initié en 1163 et achevé en 1345, n'a pas seulement inspiré les écrivains, poètes et réalisateurs. On le retrouve également dans de nombreuses chansons.
En 1952, la grande Édith Piaf fredonnait, dans sa chanson tout intitulée simplement «Notre-Dame de Paris» : «Henri Quatre, verdâtre, aime sous son verre de gris la vieille flèche, qui lèche le plafond gris de Paris»
En 1965, dans sa chanson Desolation Row, l'inoubliable Bob Dylan glissait quant à lui : «All except for Cain and Abel/ And the hunchback of Notre Dame/ Everybody is making love/ Or else expecting rain» (traduisez «Tout le monde, à part Caïn et Abel, et le bossu de Notre-Dame, fait l'amour ou attend la pluie»).
En 1996, c’est Walt Disney qui mettait à l’honneur Notre-Dame dans son dessin animé, «Le Bossu de Notre-Dame».
Le clip de la chanson «Les bannis ont droit d'amour» a été vu plus de trois millions de fois sur Youtube.
Impossible de parler de Notre-Dame de Paris sans penser à la comédie musicale éponyme, qui a été jouée pour la première fois le 16 septembre 1998 au Palais des congrès, à Paris.
Inspiré du roman de Victor Hugo, le spectacle, dont le parolier n'était autre que Luc Plamondon et Richard Cocciante le compositeur, s'est ensuite exporté dans plus de vingt pays et a été adaptée en neuf langues (français, anglais, italien, espagnol, russe, coréen, néerlandais, polonais et mandarin) pour plus de 4.300 représentations.
Tout le monde ou presque connaît par cœur les refrains de «Belle» ou «Le temps des cathédrales», devenus des incontournables de la chanson française. La comédie musicale, véritable usine à tubes avec ses 15 titres phares, a révélé de nombreux artistes comme Garou, Hélène Ségara, Julie Zenatti ou Patrick Fiori.