Réputé pour surprendre le public à chaque film, Darren Aronofsky continue dans cette voie avec Noé.
Le réalisateur de Black Swan et Requiem for a Dream s’est emparé de l’épisode biblique du Déluge pour livrer le premier blockbuster de sa carrière.
Censuré dans plusieurs pays arabes où il est interdit de mettre en scène la représentation d’un prophète, le film a fait un carton plein aux Etats-Unis dès son premier week-end d’exploitation, en engrangeant 44 millions de dollars de recettes.
Sauver les innocents
Noé (Russell Crowe), descendant de Seth, troisième fils d’Adam et Eve, vit éloigné des autres hommes avec sa femme et ses trois fils. Un soir, dans son sommeil, le Créateur lui apprend qu’il va détruire le monde. Peu de temps après, il lui confie une mission : construire une arche pour sauver les innocents qui vivent sur Terre, les animaux.
Noé et sa famille veulent retrouver Mathusalem (Anthony Hopkins), le grand-père de Noé, pour lui demander conseil. Au cours de leur périple, ils recueillent une jeune orpheline et se heurtent aux Veilleurs, des anges déchus par le Créateur après qu’ils ont porté secours à Adam et Eve chassés de l’Eden.
Finalement, ceux-ci aideront Noé à bâtir l’arche et à maintenir à distance les hommes qui désirent s’en emparer.
"Darren fait toujours voler en éclat les attentes du public", confie Jennifer Connelly, qui interprète la femme de Noé. D’une beauté visuelle indiscutable, cette fresque familiale propose des séquences grandioses : les visions de Noé, les animaux entrant dans l’arche, le début du Déluge… "Certaines séquences m’ont littéralement époustouflée", ajoute l’actrice.
Noé, de Darren Aronofsky. Avec Russel Crowe, Jennifer Connelly, Emma Watson. En salles ce mercredi.
Il a recopié la Bible pendant quatre ans
Quelle bible est utilisée pour l'investiture du président américain ?