Les producteurs à succès Albert Cohen et Dove Attia remettent le feu aux poudres. Après avoir séduit plus de 600 000 spectateurs en seulement une saison, 1789, Les amants de la Bastille, leur septième spectacle, revient dès ce soir avec plusieurs nouveautés pour enflammer le Palais des Sports.
«Avec cette reprise, et parce que c’est notre marque de fabrique, nous avons voulu apporter un peu de piment supplémentaire» souligne Albert Cohen. Sacrée meilleure comédie musicale lors de la 8e cérémonie des Globes de Cristal, le show s’enrichit pour l’occasion.
Cette histoire d’amour impossible sur fond de révolution française entre un fils de paysan révolutionnaire, interprété par Louis Delort, candidat de la première saison de The Voice, et une jeune et jolie dame de compagnie de Marie-Antoinette, charmante Camille Lou, s’enrichit de deux nouveaux titres inédits dont Les mots que l’on ne dit pas, et de deux nouveaux grands tableaux.
«C’est une vraie nouvelle version. La fin n’est pas la même. Le rythme est plus soutenu. J’ai voulu que l’on ressente l’urgence, l’arrivée du jour J» précise le metteur en scène et chorégraphe Giuliano Peparini qui a entre autres travaillé avec le Cirque du Soleil.
Interprétés par soixante artistes une vingtaine de tableaux s’enchaînent à un rythme effréné sur une musique live.
Musique live et humour
C’est en effet une version en direct qui attend le public. Une autre nouveauté digne de Broadway qui sublime les chorégraphies envoûtantes, colorées et originales de ce grand spectacle qui capte l’air du temps. «Que ce soit Internet ou le printemps arabe, nous vivons une époque révolutionnaire» note Albert Cohen.
La grande histoire de France, la prise de la Bastille la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Danton, Camille Desmoulins rencontrent, sous l’impulsion de ce duo de producteurs, la «petite» histoire fictive.
Un show qui succède à Mozart l’opéra rock, Les Dix Commandements ou encore Le roi Soleil, monuments du genre déjà signés par ce tandem jamais à cours d’idées. Ils confient ainsi à l’humoriste Willy Rovelli le rôle d’Auguste Ramard «un petit barge, mouchard, très clownesque» précise ce dernier qui pour la première fois joue dans une comédie musicale.
Autant de nouveautés qui ne manqueront pas de marquer un spectacle qui a déjà fait ses preuves.
1789, Les amants de la Bastille, dès ce soir et jusqu’au 5 janvier au Palais des Sports, 1, place de la Porte de Versailles, Paris 15e.
1789, les amants de la Bastille : les coulisses