Lorsque quelque chose se termine de façon abrupte, on dit que ça «finit en queue de poisson». Afin de bien comprendre l’expression, le plus facile est de se représenter une sirène, une femme dont le torse suscitait beaucoup d’émoi chez les marins, avant qu’ils ne s’aperçoivent que son corps se terminait par une nageoire.
Déjà au Ier siècle avant Jésus-Christ, le poète romain Horace écrivait pour parler d’une œuvre d’art décevante : «De sorte que le haut soit d’une femme aimable, et le bas représente un poisson effroyable.»
Plus tard, au XIXe siècle, l’écrivain français Balzac utilisait aussi l’expression à propos des rues de Paris, écrivant que «quelques rues, ainsi que la rue Montmartre, ont une belle tête et finissent en queue de poisson».
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