Vivier de talents avec près de 300 artistes à son catalogue, Cutlog s’impose comme une référence dans l’art contemporain. Sous l’impulsion de son fondateur, Bruno Hadjadj, la sélection maintient sa ligne directrice placée sous le signe de l’émergence, de l’avant-garde et de la découverte.
Comment se présente cette 4e édition ?
Sous de très bons auspices, puisque Cutlog accueille cette année plus de 70 % de galeries étrangères, confirmant ainsi que Paris reste une place incontournable de l’art contemporain.
Comment dénichez-vous les galeries présentes au Cutlog ?
Tous les mois je suis dans un pays différent à la découverte d’artistes qui n’ont pas forcément accès à de grandes foires. J’ai aussi des correspondants qui m’aident un peu partout dans le monde.
Quel pays fait la «une» ?
L’Italie est très représentée cette année avec pas moins de onze galeries qui ont été invitées sur les trente-huit participantes, alors que l’an dernier, l’Allemagne était majoritaire.
Une tendance se dégage-t-elle ?
Le retour à la peinture se confirme. Mais la photographie conserve une place importante dans l’offre de cette année, quasiment toutes les galeries ayant un photographe dans leur catalogue. La sculpture, de son côté, n’est pas en reste. Les artistes continuent de jouer sur les volumes. Le parvis de la Bourse de commerce accueille quatre œuvres monumentales dont la Mercedes customisée de Dan Miller qui travaille pour Creative Growth Art Center, à Oakland. Je suis particulièrement sensible à la sélection de cette galerie qui travaille en collaboration avec des handicapés.
Combien de visiteurs attendus ?
Atteindre le chiffre de 20 000 visiteurs comme l’an dernier serait fabuleux. Notre objectif étant avant tout de procurer du plaisir avec une sélection.
Cultlog est-elle une foire qui peut se développer à l’étranger ?
Dès le mois de mai 2013, nous inaugurons la première édition américaine de Cutlog à New York. La communauté artistique y est très dynamique, une chance pour nous de créer une passerelle entre les deux villes. •