La peau des pommes jouit d'une réputation incertaine. Est-il souhaitable ou non de la consommer ? Des études récentes apportent un nouvel éclairage sur cette question.
A l'heure des "cinq fruits et légumes par jour", l'Agence nationale Pommes Poires (ANPP) est bien décidée à encourager la consommation des produits du verger. A commencer par la pomme. "An apple a day keep the doctor away" ("Une pomme par jour tient le docteur à distance) dit l'adage. Deux études récentes, que l'ANPP vient de relayer, semblent confirmer - caution scientifique à l'appui - la vérité de cette sentence.
Une première, réalisée par des chercheurs canadiens, atteste que la peau des pommes regorge de quercétine et de triterpènes, des antioxydants efficaces pour combattre le "mauvais" cholestérol (le LDL-cholestérol). Preuve que la peau des pommes doit de préférence être consommée, à condition qu'elle soit attentivement nettoyée afin de la débarrasser des éventuels résidus de pesticides.
Antioxydants
Une seconde vient rappeler que si l'on veut aussi profiter des bienfaits de la chair de la pomme, il convient de la manger en l'état, ou sous la forme d'un jus riche en pulpe. Les jus clairets ne sont pas efficaces et en boire un verre ne saurait se substituer à l'un des fameux "cinq fruits et légumes".
Cette étude a notamment révélé une baisse significative du cholestérol chez ceux qui mangeaient des pommes et buvaient du jus "pulpé", et au contraire une hausse chez ceux qui se contentaient d'un jus clair. Ce dernier est en effet bien moins riche en précieux polyphénols, également efficaces contre le LDL-cholestérol