C’est une nouvelle réplique du séisme qui secoue actuellement le monde de l’athlétisme. Dans un rapport dévoilé lundi à Genève, la commission de l’Agence mondiale antidopage (AMA) a recommandé la suspension de la Russie de toute compétition officielle.
Ce n'est pas tout, dans ce rapport, elle réclame également le retrait de l’accréditation du laboratoire antidopage de Moscou - accusé d’avoir détruit 1 417 échantillons -, ainsi que la suspension à vie de cinq entraîneurs et cinq athlètes russes, dont la championne olympique en titre du 800 m Mariya Savinova.
Si le ministre des sports russe, Vitali Moutko, a affirmé que l’AMA «n’a pas le droit de suspendre» la Russie, la fédération internationale (IAAF) a annoncé dans la foulée qu’elle allait lancer la procédure d’application des sanctions. Ce qui pourraient priver les athlètes russes de participer à toutes les compétitions homologuées (JO 2016, Mondiaux, etc).
La Russie absente aux JO de Rio ?
Si ce rapport se concentre sur la Russie et l'athlétisme, d’autres pays et d’autres sports, dont les noms n’ont pas été révélés, sont concernés. Interpol, basé à Lyon, a annoncé qu’il allait coordonner une enquête mondiale pilotée par la France. Le feuilleton ne fait que commencer.