L’équipe de Pologne a largement dominé le championnat du monde de chevalerie, sport confidentiel qui puise dans des origines très anciennes.
La gloire est grande sur l’équipe polonaise de combat médiéval qui a remporté l’épreuve la plus prestigieuse du championnat du monde de chevalerie.
Les 16 combattants polonais sont venus à bout de l’équipe américaine dimanche après-midi en finale dans le somptueux cadre du château de Malbrok, dans le nord de la Pologne, ancienne capitale des Chevaliers Teutoniques.
Il ne s’agit pas d’un nouveau sport puisque l’art de la chevalerie remonte au début du Moyen-Âge. En France, le combat médiéval par équipe est aussi appelé béhourd. Il existe même une fedération française et internationale.
La Pologne maîtrise l'art du combat médiéval
La Pologne a remporté le combat médiéval collectif et a a dominé les épreuves, collectant six médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze. Le pays est monté sur le podium de chacune des compétitions du championnat du monde de chevalerie.
Lors de l’épreuve du combat médiéval par équipe, 16 chevaliers en affrontent 16 autres. Et l’on peut frapper aussi fort que l’on peut. Les participants sont protégés par une armure de 25 kilos et par un casque pesant 7 kilos, mais il est néanmoins interdit de toucher l’arrière du cou et l’entrejambe.
Ambiance fraternelle entre chevaliers
« Dans les combats de groupe, vous pouvez pousser, frapper avec l'épée, des massues, des lances, un bouclier, donner des coups de tête », explique l’Espagnol Jose Martinez Amoedo.
Plus que la violence des combats, c’est la fraternité entre les chevaliers que vient chercher Simon Rohrich, un Américain de l'Arizona. « A la fin de la journée, on s’aide les uns les autres, on se donne une tape dans le dos et on s’offre une bière. Peu importe la brutalité avec laquelle on se bat sur le ring ! Et c’est cela qui m’attire », explique-t-il.