Le grand prix de Sotchi (Russie) dont les essais démarrent ce vendredi matin continuera d'offrir une lutte entre Nico Rosberg et Lewis Hamilton. Mais se disputera surtout sans Jules Bianchi toujours hospitalisé.
Le cours de la saison reprend ses droits. Tant bien que mal. Moins d’une semaine après l’effroyable accident de Jules Bianchi au Japon, les pilotes retrouvent, vendredi, le chemin de la piste pour les séances d’essais libres du premier Grand Prix de Russie de l’histoire programmé ce week-end.
Et ce rendez-vous sur le «Sochi Autodrom», situé au cœur des installations des derniers JO d’hiver, devrait offrir une nouvelle lutte acharnée entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg.
A Suzuka dans des conditions dantesques et avant le crash du pilote français, les deux coéquipiers Mercedes s’étaient livré une énième passe d’armes dont Hamilton était sorti vainqueur.
La compétition au second plan
Le Britannique en avait ainsi profité pour accentuer son avance au championnat du monde. Mais dans le contexte actuel, le sportif passe presque au second plan.
Jules Bianchi demeure au centre des attentions et les messages de soutien continuent d’affluer. «Toutes nos pensées sont avec Jules, son équipe et sa famille», a confié le pilote Lotus Pastor Maldonado, un de ses plus proches amis. Des paroles reprisent à l’unisson dans le paddock.