Les Français seraient plus exposés aux pesticides que les Américains, les Canadiens ou encore les Allemands, selon la dernière étude de l’Institut de veille sanitaire sur le sujet, datant de 2013. A l’heure qu’il est, manger bio apparaît donc comme une solution sérieuse pour ne pas malmener son organisme.
Des sols respectés
L’agriculture biologique s’appuie sur un principe : pour qu’il nourrisse, le sol doit lui-même être nourri, par voies naturelles. Elle revient donc à un système de production traditionnel et sensé, qui alterne les cultures pour maintenir la fertilité des terres. En théorie, pas d’engrais chimique pour forcer la pousse, elle recourt à l’épandage d’engrais organique et de compost en priorité.
Des animaux mieux traités
Dans la rotation des cultures, la prairie est obligatoire. Notamment pour l’élevage, puisqu’au moins la moitié de l’alimentation des herbivores doit provenir des pâturages. Les bêtes ont droit à l’homéopathie et la phytothérapie, et à des soins pour garantir leur quotidien dans un milieu dépourvu de stress, jusqu’à leur traitement à l’abattoir, qui doit être le plus respectueux possible des règles.
Un système plus équitable
Acheter bio, c’est acheter responsable. Les produits coûtent certes un peu plus cher, mais ils rémunèrent les agriculteurs jusqu’à deux fois plus que dans le circuit conventionnel. Les fermes bio ne produisent pas autant que les autres, mais elles rapportent souvent plus, et génèrent plus d’emplois, puisqu’il faut des mains pour remplacer les produits magiques.
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Un régime sain
Manger bio permet de se désintoxiquer. Il faut deux semaines en moyenne au corps pour éliminer les pesticides, que contiennent surtout les fruits, cultivés et traités hors des sols. Pas d’engrais chimiques dans le bio ni insecticides, herbicides ou fongicides qui affectent le système. Et les produits sont plus riches en antioxydants, en vitamines et minéraux.
Des circuits courts
Enfin, manger bio permet de retrouver une logique alimentaire adaptée aux ressources environnantes. Cette agriculture utilise de préférence un circuit court, qui limite considérablement l’empreinte carbone et réduit donc la consommation aux produits de saison, ou quasiment. Garantissant au passage la fraîcheur des aliments et leur goût.