Le gouvernement va demander aux distributeurs l’intégration des fournitures scolaires dans le dispositif du trimestre anti-inflation, a annoncé Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce, ce mercredi 10 mai.
Un coup de pouce pour des millions de familles de Français ? Invitée sur RTL ce mercredi 10 mai, la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire a annoncé que le gouvernement souhaiterait intégrer les fournitures scolaires au trimestre anti-inflation.
La ministre profitera de la rencontre déjà prévue avec les distributeurs jeudi à Bercy - concernant la prolongation du dispositif annoncé par Bruno Le Maire - pour leur suggérer cet ajout.
«Je leur proposerai demain d'y intégrer des produits pour la rentrée scolaire de nos enfants, a-t-elle indiqué. Ce serait chouette s'ils pouvaient faire un effort en plus pour les fournitures scolaires.»
Du «Name and shame» contre les marques refusant de baisser leurs prix
Olivia Grégoire a déclaré que le trimestre anti-inflation lancé le 15 mars portait ses fruits, affirmant que les prix en supermarché «ont commencé à baisser».
«En moyenne depuis sept semaines, les prix des produits du trimestre anti-inflation ont baissé de 13% dans le panier, s’il est composé à 100% de produits issus du trimestre anti-inflation», a-t-elle précisé en s’appuyant sur les chiffres de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes).
Toutefois, certains industriels ne jouent pas assez le jeu, selon Olivia Grégoire. La ministre déléguée du Commerce a mentionné des mesures inédites contre ceux qui ne souhaitent pas faire baisser leurs prix.
#Inflation : "Si certains grands industriels ne font pas d'effort, nous ferons du Name and shame ! On dira aux Français quelles marques ne veulent pas négocier à la baisse"@oliviagregoire, ministre chargée du Commerce, invitée de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/29dGhmO4Hd
— RTL France (@RTLFrance) May 10, 2023
«Si certains grands industriels ne font pas d'effort, nous ferons du Name and shame ! On dira aux Français quelles marques ne veulent pas négocier à la baisse», a-t-elle assuré.