À l’heure où l’inflation pèse beaucoup sur le porte-monnaie des Français, la douche, elle, coûte de plus en plus chère. Pour réduire sa facture mais aussi préserver la planète, il ne faut pas rester trop longtemps sous l’eau.
Alors que les tarifs de l’électricité, du gaz et de l’eau s’envolent en raison notamment de la guerre en Ukraine, les bons plans se multiplient pour préserver le porte-monnaie des Français. La maîtrise de son budget devient une obligation.
La réduction de la facture passe notamment par la diminution de sa consommation électrique mais également la rationalisation du temps passé sous la douche. En effet, il n'est pas rare qu'on se laisse aller sous l’eau durant une dizaine de minutes, voire plus.
Cependant, selon The Guardian, une bonne douche ne devrait pas dépasser quatre minutes. En termes de quantité d’eau, celle-ci consomme trois fois moins que le bain. «Un bain moyen nécessite environ 80 litres d'eau. En quatre minutes, une douche normale consomme environ 36 litres. Moins d'eau chaude signifie également moins d'émissions de carbone», a estimé le média britannique.
39% de l’eau utilisée pour l’hygiène corporelle
Ainsi, pour faire des économies d’eau et respecter ce délai de quatre minutes maximum, Slate conseille de se doucher à l’eau froide. Ceci permet d’augmenter la vigilance et d’améliorer la santé mentale et le système immunitaire.
D’après l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), les Français consomment environ 148 litres d’eau par jour et par personne. Parmi cette quantité, 39% est utilisée pour l’hygiène corporelle, 20% pour la chasse d’eau et des WC, 22% pour le lavage du linge et de la vaisselle et… uniquement 1% pour boire.
«Économiser l’eau n’est pas qu’une question de budget. C’est aussi un enjeu environnemental majeur. Si l’eau n’est certes pas rare sur la planète (elle recouvre 72 % de la surface du globe), l’eau douce l’est en revanche davantage, ne représentant que 2,8 % du volume global», a écrit l’ADEME.
«Entre 1920 et aujourd’hui, la population mondiale a quasiment quadruplé. Et ses besoins en eau potable ont eux aussi augmenté, et pas nécessairement en proportion, puisque nous consommons six fois plus d’eau qu’il y a un siècle», a-t-elle ajouté.