Le fondateur de WeWork, le géant américain du coworking, a annoncé que la viande serait proscrite de la cantine d'entreprise et ne serait plus remboursée dans les déjeuners d'affaires.
Les 6000 salariés vont donc devoir adopter une alimentation végétarienne, du moins au déjeuner. Les dirigeants de l'entreprise américaine qui ne cesse de grossir, implantée en France depuis 2017, l'ont annoncé dans une note interne, publiée ce mois-ci.
Les raisons ? «De nouvelles recherches indiquent qu'éviter la consommation de viande est l'une des choses les plus importantes qu'un individu puisse faire pour réduire son impact sur l'environnement - plus encore que de passer à une voiture hybride», a expliqué Miguel McKelvey, cofondateur de WeWork dans les colonnes du New York Times. L'élevage nécessite beaucoup d'espace et entraîne ainsi la déforestation, alors que les excréments rejetés par les animaux, rejetés dans les océans via les rivières, contribuent à y créer des zones mortes. Selon le dirigeant, son initative pourrait également permettre de sauver «plus de 15 millions d'animaux d'ici 2023 en éliminant la viande lors de ses événements».
des exceptions
Une révolution végétarienne qui comporte cependant quelques exceptions. «Il y aura encore des marges de manoeuvre (...). Les fruits de mer seront encore autorisés sur les menus et en notes de frais», précise le journal américain. Il s'agirait donc plus de pescitarisme que de végétarisme. De plus, «les employés qui nécessitent un accommodement médical ou religieux peuvent demander une exemption du végétarisme forcé».
Cette nouvelle règle intègre un plan plus large de l'entreprise qui vise à bannir à terme les fournitures et objets à base de cuir ou de plastique à usage unique.