Ce vendredi, dans un communiqué, l'Insee a annoncé que la confiance des ménages français s'est légèrement dégradée en janvier après deux mois de hausse, malgré un recul des craintes concernant l'évolution du chômage.
Calculé sur la base de soldes d'opinion (différences entre proportion de réponses positives et négatives), le moral des ménages a diminué de un point, pour s'établir à 104 points.
L'Insee souligne que l'indice se situe néanmoins nettement «au-dessus de sa moyenne de long terme», qui est de 100 points. Les ménages ont un regard plutôt négatif sur leur situation financière à venir : l'Insee explique que le solde correspondant perd deux points et demeure au-dessous de sa moyenne de longue période.
Plus optimistes sur le chômage
L'AFP révèle que la proportion de ménages jugeant opportun d'effectuer des achats importants est malgré tout restée stable (+1 point). Cette dernière se situe au-dessus de sa moyenne de longue période depuis janvier 2016, selon l'organisme public. Les ménages sont nettement plus optimistes concernant le chômage : le solde correspondant recule de cinq points, demeurant ainsi «bien inférieur à sa moyenne de longue période».
Les ménages sont par ailleurs largement plus nombreux qu'en décembre à estimer que les prix vont augmenter au cours des 12 prochains mois. Cet indicateur a gagné 16 points, pour atteindre «son plus haut niveau depuis janvier 2014», d'après l'Insee.
Le moral des ménages, élément essentiel pour évaluer le niveau à venir de la consommation et donc de la croissance, s'est fortement redressé en France ces derniers mois, retrouvant son niveau d'avant-crise.