Avec des dizaines de milliers d’adeptes en France et à travers le monde, la cultissime licence de jeu vidéo «Warcraft», développée par le célèbre studio Blizzard Entertainment, s’apprête à débarquer dans les salles.
Et l’événement a de quoi chatouiller les plus cinéphiles des gamers. La mise en scène a été confiée à Duncan Jones, réalisateur britannique plutôt versé dans la science-fiction jusqu’ici - avec «Moon», sorti en France en dvd en 2010, et le remarqué «Source Code» (2011) - mais qui s’en sort également haut la main avec l’univers médiéval-fantastique. Le récit épouse l’intrigue du premier jeu sorti en 1994, «Warcraft : Orcs and Humans». La paix avait l’habitude de régner à Azeroth. Mais les Orcs s’apprêtent à coloniser les terres des Humains alors que leur monde est sur le point de mourir. Malgré la guerre, deux ennemis vont s’unir.
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L’oeuf ou la poule
Il y a plus d’une vingtaine d’années, les blockbusters connaissaient une extension lucrative en devenant des licences de jeux vidéos. Mais la tendance s’est inversée et désormais Hollywood a compris que les jeux vidéos recelaient un fort potentiel cinématographique. Cette inversion commence certes à dater - «Super Mario Bros» et «Street Fighter - L'ultime combat» sont sortis en 1993 et 1994 - mais on constate un accroissement exponentiel du phénomène ces dernières années. A titre d’exemples "Prince of Persia : Les sables du temps", «Need for Speed» et «Hitman : Agent 47» ont été accueillis sur les écrans en 2010, 2014 et 2015. Et ces adaptations bénéficient souvent de budgets colossaux (160 millions pour «Warcraft»). De quoi séduire les amateurs de grand spectacle qui attendent sans doute avec impatience «Assassin’s Creed» avec Michael Fassbender et Marion Cotillard, dans les salles à la fin de l’année.
Warcraft : le commencement, de Duncan Jones. En salles.