S'il existe un terrain sur lequel Israéliens et Palestiniens coexistent pacifiquement et en bonne intelligence, c'est celui du 7e Art.
Un premier exemple a été donné dans la catégorie «Un Certain Regard» avec «Personal Affairs» de l'Israélo-palestinienne Maha Haj, une chronique familiale douce-amère entre Ramallah et Nazareth, où le comique absurde et poétique tient une place de choix. Présenté hier dans la meme section, «Au-delà des montagnes et des collines», signé du cinéaste de «La visite de la fanfare», Eran Kolirin. Une comédie dramatique autour de la crise familiale et adolescente qui a séduit bon nombre de festivaliers.
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Enfin à la «Quinzaine des Réalisateurs» : «Une semaine et un jour», premier film d'Asaph Polonsky, propose une variation audacieuse et déjantée sur le thème du deuil. Un pari osé en lice pour la Caméra d'Or... Assurément, Israel et Palestine font preuve à Cannes 2016 d'une créativité et d'une imagination à rendre jaloux tout négociateur du processus de paix !