Après la mort de Michel Galabru lundi 4 janvier, une interview de l’acteur réalisée en 2010 lors de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, refait surface. Dans cet entretien filmé, Galabru évoquait sans détour la mort.
«Je suis un type qui va mourir. J’arrive à un âge où l’on ne peut plus espérer grand chose. On sait que ça va se terminer», expliquait-t-il avec pudeur à son interlocuteur. Cette interview avait été réalisée dans le cadre de la sortie du film Un poison violent, réalisé par Katell Quillévéré, dans lequel Michel Galabru interprète le rôle d’un grand-père qui ne peut échapper à la mort. «On est tous conscients d’interpréter quelque chose qui va se produire», confiait-t-il à ce sujet.
Plus récemment encore, Michel Galabru s’était aussi confié sur l’issue de sa vie. «93 ans, c’est la mort à brève échéance», disait-il sur RTL en septembre dernier. Au quotidien Libération le même mois, l’ancien gendarme de Saint-Tropez déclarait que «la vie commençait à ne plus l’intéresser». « J’ai d’ailleurs songé quelques fois à me supprimer, n’y renonçant que faute de courage », avait-il avoué. Michel Galabru avait du faire face au décès de son frère à la fin de l’année 2014, puis à celui de sa femme en août 2015.